Youcef Aouchiche, 1er Secrétaire du FFS sur Berbère TV

0

«C’est le Conseil national qui décidera de notre position»

Youcef Aouchiche, 1er Secrétaire du FFS sur Berbère TV

L’indécision n’est pas le propre du Front des forces socialistes (FFS). La prochaine présidentielle anticipée n’a pas encore fait réagir la classe politique. D’aucuns diront que ce sont les instances du parti qui décideront de la position à adopter vis-à-vis de ce rendez-vous qu’ils jugent pourtant de très important. C’est le cas aussi du FFS, dont le premier Secrétaire national, Youcef Aouchiche, membre du Sénat, tente d’expliquer sur le plateau de Berbère TV, indiquant que «la présidentielle est importante du fait qu’elle doit réconcilier le citoyen avec le discours politique». «La présidentielle n’est pas une finalité dans notre société», a-t-il dit, expliquant que son importance réside dans «notre capacité à nous projeter dans la période postélectorale», qui pourra, selon lui, «déboucher sur un renouveau politique, une nouvelle ère et établir de nouveaux rapports entre les Algériens et le pouvoir, notamment la confiance». «Sommes-nous dans cette option ?» s’est-il interrogé, avant d’ajouter que pour le FFS «la situation n’est pas vraiment propice» compte tenu, a-t-il relativisé, «la volonté de ne pas aller de l’avant et redonner à la politique ses lettres de noblesse à travers une pratique saine et sincère». Il a appelé à des réformes à la fois politiques, économiques et sociales urgentes «pour ressusciter le débat public, une vie politique et une vie sociale dans le pays». «La décision sera prise au sein des instances du parti d’une manière autonome», a encore dit Youcef Aouchiche, ajoutant qu’un débat sera mené au sein du parti sur les élections afin de dégager «la meilleure position» pour le parti et qui permettra de concilier «cette volonté de contribuer positivement à la chose publique et cet impératif d’ouverture et de réhabilitation du politique». Youcef Aouchiche estime que le FFS sera «présent» à travers «ses actions et ses propositions». Quant au candidat commun de l’opposition, M. Aouchiche dit ne pas avoir eu d’«écho» de ses appels, mais le FFS reste «ouvert» avec l’ensemble des partis sur toutes les questions. Quant au soutien à un candidat, M. Aouchiche laisse le Conseil national «décider» de cette option. La rencontre de cette instance du FFS se tiendra au courant de ce mois d’avril pour expliciter la position du parti. Il a appelé à la tenue de l’élection dans les meilleures conditions afin que chacun puisse s’exprimer en toute quiétude et liberté.        

L. H.