USA : Donald Trump perd sur toute la ligne
Donald Trum, aura été le président américain sortant, le plus exécré par les Américains, y compris par certains, dits, pourtant, se partisans. En effet, Trump, le « va-en-guerre », s’est distingué depuis son investiture le 20 janvier 2017 à la présidence des Etats-Unis, par des « sorties », pour le moins que l’on puisse dire, absurdes.
Après avoir remis en cause l’intégrité des élections présidentielles aux Etats-Unis, n’admettant pas ainsi sa défaite face à Joe Biden, le 45ème président US, a même failli « mettre le feu » au Capitole, symbole du pouvoir législatif des États-Unis, ce qui n’a pas tardé d’ébranler son entourage et administration.
Isolé, lâché par les siens, Donald Trump a même été qualifié de « déséquilibré ».
Vendredi 8 janvier, la présidente de la Chambre des représentants a d’ailleurs, fait savoir qu’elle mettait, en quelque sorte, Donald Trump sous surveillance, notamment sur le sujet du nucléaire.
« Donald Trump a un genou à terre et il est devenu l’homme à abattre, politiquement bien sûr. Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants et la cheffe de file des démocrates, a en effet appelé un certain nombre de haut-gradé de l’armée pour s’assurer qu’il n’allait pas appuyer sur le bouton nucléaire », rapporte Agnès Vahramian, journaliste de France Télévisions, en duplex depuis Washington (États-Unis).
Le même jour, Twitter prend la décision de bannir définitivement le compte personnel du président américain. Dans un communiqué de presse, l’entreprise dirigée par Jack Dorsey précise les raisons de sa décision.
Un choix historique, pour une plateforme qui n’a pas pour habitude d’expliquer les raisons de la suppression des comptes enfreignant à ses yeux ses règles d’utilisation.
Twitter justifie sa décision de priver le président américain de son compte personnel. Parmi les raisons invoquées, sa publication évoquant son absence à l’investiture de Joe Biden.
Exhorté à poser sa démission, Trump s’accroche à son fauteuil jusqu’à la dernière minute, mais il risque fort de se voir destituer de manière très rapide ‘incitation à l’insurrection’, le comble pour un chef d’Etat.
« Même si le fait de destituer Trump à une dizaine de jours de la fin de son mandat ne porte pas, à priori, de grande utilité mais, pour ce qui est du président sortant, ‘elle est susceptible d’avoir de vraies conséquences », explique le New York Times qui estime que « s’il est reconnu coupable et qu’il soit destitué, le Sénat pourrait noter son inéligibilité, ce qui ruinerait son projet de se représenter en 2024 ».
D’ailleurs, la plupart des médias et des américains le considèrent comme le principal instigateur des douloureux évènements survenus au Capitole. « Le président est de plus en plus isolé, il a été abandonné par ses alliés et a peu de soutiens », affirme The Hill.
Y.M