Atteindre les 1000 numéros représente un parcours exceptionnel dans l’univers de la presse algérienne. Une prouesse qui traduit la détermination d’une équipe à faire de ce quotidien un titre incontournable de l’information économique nationale. La presse spécialisée a enfin trouvé sa voix.
Le journal s’est imposé comme source privilégiée, au point d’inspirer les grands titres de la presse internationale qui s’abreuvent discrètement de son contenu. Au fil des éditions, il a démontré une capacité hors normes à anticiper sur l’actualité économique avec rigueur et professionnalisme. Sa ligne éditoriale audacieuse lui a permis de creuser son sillon, de signer des scoops et d’étoffer ses analyses, devenant ainsi la référence en matière d’investigation dans le domaine.
Ebourse a réussi à transcender sa spécialisation économique pour aborder l’ensemble des enjeux nationaux. Le traitement de l’information, la diversité des angles et la qualité des analyses ont donné naissance à un produit singulier. Le quotidien a su capitaliser sur l’expertise de ses journalistes pour éclairer les débats publics avec hauteur et recul.
Si le paysage médiatique algérien a connu des soubresauts, ebourse a su maintenir son cap grâce à une ligne directrice claire: offrir une information fiable, étayée et approfondie. Un pari audacieux dans un environnement où l’instantanéité prime souvent sur la qualité. Après 1000 numéros publiés, le journal n’a pas fini d’écrire son histoire.
Cette histoire, construite dans un environnement qui n’est guère favorable à l’émergence d’une information fiable et crédible. Au-delà de la difficulté à capter une ressource humaine cohérente dans les différents compartiments, l’enjeu est de s’installer face au « doubab » qui tente, au quotidien, de forcer la compréhension de la chose selon ses propres orientations. Ajoutant à cela des responsables qui s’interdisent de communiquer même sur leurs belles réalisations.
Pour confectionner le quotidien, nous avons souvent recours aux méthodes des grandes agences d’espionnage, avec souvent le risque d’être poursuivis en justice sous prétexte d’avoir publié des chiffres propres aux entreprises. Nos responsables manquent de culture de communication même pour rassurer la population par rapport à tel ou tel sujet.
Pourtant, je le répète encore une fois, ce n’est pas le président Abdelmadjid Tebboune ou son conseiller Kamel Sidi Said qui ont ordonné cette situation. Non. C’est une machine, bien huilée, qui fait barrage à la transparence, combien chère au président.
Le flou arrange certains cercles et alimente la désinformation. Démanteler cette machine est un impératif à l’émergence d’une information juste et crédible. Ebourse s’y met déjà !.
Yacine Merzougui (Directeur Général)