Le microcrédit en Algérie entre dans l’ère numérique. C’est le message fort délivré par le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, lors de sa visite au siège de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) à Alger.
Cette visite de terrain a permis au ministre de s’immerger dans le quotidien des employés de l’agence et d’écouter leurs préoccupations. Souad Bendjemil, directrice générale de l’ANGEM, a présenté un panorama complet des activités de l’agence, mettant en lumière son rôle crucial dans le développement économique et social du pays à travers le financement de projets via le microcrédit.
La transformation digitale constitue une priorité absolue pour l’agence. Le ministre a particulièrement insisté sur la nécessité d’accélérer la numérisation des services, avec pour objectif de permettre aux bénéficiaires d’accéder à toutes les étapes d’accompagnement de manière dématérialisée et efficace. L’adoption déjà effective du recouvrement numérique des crédits marque une première étape encourageante dans cette direction. L’innovation est également au cœur des préoccupations. Ouadah a appelé au développement de solutions novatrices adaptées aux spécificités du microcrédit et aux évolutions technologiques. Une attention particulière est portée à la promotion numérique des produits des bénéficiaires, dans l’optique de stimuler les exportations hors hydrocarbures, conformément aux orientations des hautes autorités de l’État.
Cette modernisation s’inscrit dans une stratégie plus large du ministère visant à renforcer la transparence, optimiser la performance de l’agence et améliorer la qualité des services fournis aux porteurs de projets. L’objectif final est d’améliorer le climat des affaires et de faciliter l’accès des jeunes aux microcrédits.
A.D.