L’Algérie engage une réflexion stratégique majeure dans le domaine de l’élevage et de la production carnée. Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a procédé à l’installation d’une commission nationale dédiée au renforcement de la production de viandes rouges.
Cette initiative s’inscrit directement dans la lignée des orientations présidentielles portées par Abdelmadjid Tebboune, visant à consolider la souveraineté alimentaire nationale. La commission, constituée de représentants de plusieurs organisations professionnelles, a pour mission principale de redynamiser la filière bovine et ovine.
Les objectifs sont clairement établis : développer le cheptel national, protéger cette richesse économique et réduire significativement la dépendance aux importations. Les experts réunis disposeront de deux semaines pour élaborer une feuille de route opérationnelle et
pragmatique.
Parmi les participants, on notait la présence de l’Union nationale des paysans algériens, la Chambre nationale d’agriculture, la Fédération nationale des éleveurs, ainsi que plusieurs organismes techniques spécialisés comme le Centre national de l’insémination artificielle ou l’Institut national de médecine vétérinaire.
La diversité des acteurs impliqués témoigne de la volonté d’une approche collaborative et systémique. L’enjeu est de taille : transformer durablement le secteur de l’élevage et garantir la sécurité alimentaire du pays.
Les prochaines semaines seront décisives pour déterminer les axes de développement et les stratégies concrètes à mettre en œuvre. L’ambition affichée est claire : faire de l’élevage un pilier de l’économie nationale.
H.M.
Une commission nationale pour la production bovine et ovine
Stratégie agricole et développement rural