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mercredi, janvier 15, 2025

Un volume de 9 milliards de m3 visé à court terme

Le gouvernement vise d’atteindre des capacités de stockage des barrages de 9 milliards de mètres cubes (m3) à court terme. Le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, explique tous les projets qui permettront d’atteindre cet objectif.

Ce dernier sera atteint après le parachèvement des travaux de réalisation de cinq nouveaux barrages qui porteront le nombre total de barrages à 85, selon ses propos.

Il s’agit du barrage de Bouzina (Batna) d’une capacité de 18 millions de m3, du barrage de Boukhroufa (El-Tarf) d’une capacité de 125 millions de m3, du barrage de Djedra (Souk Ahras) d’une capacité de 35 millions de m3, du barrage de Souk N’tlata (Tizi-Ouzou) d’une capacité de 90 millions de m3 et du barrage de Sidi Khelifa (Tizi-Ouzou) d’une capacité de 35 millions de m3.

Parallèlement, des opérations de dévasement de barrages sont lancées afin d’augmenter les capacités. Une étude portant sur 34 sites potentiels pouvant abriter des barrages d’une capacité prévue de 2,6 milliards de m3 et de l’identification de 300 sites pour la réalisation de petits barrages pour atteindre une capacité de stockage totale de 12 milliards de m3 à l’horizon 2030.

Concernant les eaux souterraines, l’Algérie compte 281 000 forages produisant 6,6 milliards de m3 par an. Par ailleurs, la valorisation des systèmes des eaux souterraines, se fera à travers quatre grands transferts qui permettront de transférer 500 millions de m3 annuellement. Il s’agit des projets de transfert des eaux de Oued Namous dans la wilaya de Béchar vers la ville de Knadsa et la plaine d’Abadla, celui de transfert depuis Ghardaïa vers Biskra, Batna, Boussaâda et de M’sila, celui de transfert depuis Ghardaïa vers Djelfa, Tiaret et M’sila et celui de transfert depuis la région d’Adrar vers la wilaya de Tindouf (destiné à satisfaire les besoins de l’exploitation minière à Ghar Djebilat et les besoins de la population de la wilaya en eau potable).

S’agissant de la réutilisation des eaux usées assainies, l’Algérie disposait, en la matière, de 200 systèmes d’épuration des eaux usées et procédait à l’épuration de 500 millions de m3 annuellement. Ces eaux épurées peuvent être utilisées dans l’agriculture pour un volume de 50 millions de m3 seulement, soit un taux de 10%. A l’horizon 2024, 32 000 hectares seront irrigués. A l’horizon 2030, plus de 2 milliards de m3 seront réutilisés annuellement en vue d’irriguer une surface de 400 000 hectares, dont 160 000 hectares dans les Hauts-Plateaux, et ce, en ciblant les petits et moyens périmètres agricoles.

Pour l’année 2022, plus de 80 milliards DA seront déboursés en équipements. Par ailleurs, un programme d’urgence de 600 forages est lancé pour faire face à la crise de l’eau dans 20 wilayas parallèlement au dessalement d’eau de mer.

Selon le ministre, le taux national de remplissage des barrages d’élève actuellement à 32,26 %, avec 20% dans l’Ouest du pays, 16,7% dans le bassin de Chlef, 8,3% dans la région Centre et 38% dans l’Est algérien.

L’Algérie mobilise actuellement 11 milliards de m3 des eaux, dont 7,20 milliards de m3 par an destinés à l’agriculture et 3,8 milliards de m3/an destinés aux besoins domestiques et industriels.Ces eaux proviennent avec un taux de 50% des eaux souterraines, 33 % des eaux de surface et 17% du dessalement de l’eau de mer.

R.N./APS

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