
Selon des échos émanant de la Tunisie le parti majorité depuis la « Révolution des Jasmins » ne cesse de perdre du terrain politique. Le parti de Rached Ghannouchi est secoué par une tempête politique des plus défavorable depuis sa création surtout depuis que des partis élus à l’ ARPT ont déposé au mois d’aout dernier une motion de retrait de confiance au président de cette assemblée dont le président est Cheikh Ghanouchi. La tentative a certes échoué mais elle n’a jamais réconforté cet islamiste qui connait à présent des défections dans son propre parti islamiste qu’on dit pourtant soudé. En fin de cette semaine des échos font état que Ghannouchi a eu des divergences de points de vue avec les personnes à qui il leur faisait confiance. Certains politiciens tunisiens vue la situation actuelle de la formation politique du charismatique Ghannouchi avancent qu’Ennahdha est au bord de l’implosion. Le mécontentement est général signale t-on dans les milieux politiques. Mêmes ses partis satellitaires minoritaires au sein de l’assemblée qui avaient habitude de le soutenir sont en train de le lâcher un par un. Le parti risque même de perdre un de ses sièges a Montplaisir au cœur de la capitale tunisienne selon des indiscrétions. La situation au sein de ce parti n’est pas au beau fixe confirmée par les images de la dernière réunion de Mahdia. Une réunion a laquelle n’ont assiste dit-on qu’une vingtaine de députés. Le conclave a été zappé par plusieurs autres députés de l’ARPT d’obédience islamiste. Enfin signalons que le parti de Ghannouchi est au bord de la faillite financière. Récemment, il a quitte un des ‘immeubles qui constituait son siège a mon plaisir. Signalons que depuis 2011 après la chute de l’ex président de la république tunisienne Ben Ali, le parti d’Ennahdha a toujours été classe premier lors des diverses élections parlementaires et communale. Ennahdha est actuellement en crise politique, l’on se souvient que le 15 septembre dernier une centaine d’adhérents de ce parti a appelé leur dirigeant de ne plus se présenter au troisième mandat. Les politiciens avises ont souligné que cette gronde sera suivie certainement d’une tempête. En conclusion, le parti conservateur, discret, soucieux de son image de marque a tendance cette fois-ci de laver son linge sale publiquement
Tahar BOUDJEMAA