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Technip: perte sèche compensée par l’accord de Sonatrach

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Technip: perte sèche compensée par l’accord de Sonatrach

Le compagnie française d’engineering, Technip a annoncé aujourd’hui un résultat net négatif de 16 millions d’euros, enregistré au premier trimestre 2017.

Une situation catastrophique pour la compagnie qui était présentée comme le fleuron de l’engineering français.

Cette société qui est en difficulté financière trouve son salut en Algérie. Grâce à un accord trouvé avec Sonatrach, mettant un terme à un contentieux qui aurait pu lui valoir une perte supplémentaire d’un milliard d’euros. Peut-être plus. Peut-être un peu moins.


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En essuyant un échec sur le projet de rénovation de la raffinerie d’Alger dont le contrat a été obtenu fin 2010, Technip risquait gros avec l’annulation, par la Sonatrach, du marché en question. La caution de bonne exécution était bloquée et le tribunal arbitral était susceptible d’assommer Technip pour les retard enregistrés dans la réalisation du projet et qui constituent un gigantesque manque à gagner pour l’Algérie.

Comme s’il s’agissait d’une baguette magique, tous les soucis de Technip ont disparu. Le nouveau P-dg de Sonatrach décide qu’il faut solder les contentieux avec la compagnie française. Bien. Mais de quelle manière?

Simple. Sonatrach abandonne la procédure arbitrale et reprend Technip sur le projet de la raffinerie d’Alger, en qualité de PMC. Le bureau d’étude indien, qui a assuré le suivi des travaux, est tout simplement remercié. Au passage, Technip devra percevoir un petit pactole de 8 millions de dollars environ. Mince enveloppe. Mais, ce montant représente, quand même, la moitié de la perte sèche du groupe au premier trimestre.


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Inconscience?

Lors de la visite menée la semaine dernière par le ministre de l’énergie sur le site de la raffinerie, beaucoup de gens pensaient qu’il allait réagir par rapport au volte-face de Sonatrach. Rien de cela. Le chef du projet est relevé de ses fonctions tel un renégat.

Pire encore, on apprend que trois autres cadres de l’activité Aval ont été également écartés. Laghrour (directeur de finances), Boutouba (cadre de l’activité) et surtout Lama qui a vu sa direction dissoute au niveau du pôle raffinage.

De l’avis de tous les spécialistes, ce cadre était le mieux placé pour succéder à Akli Remini, en qualité de Vice-Président de la Sonatrach, en charge de l’activité LRP (Liquéfaction, Raffinage, Pétrochimie).

Les cadres qui ont été écarté des centres de décision, ont tous un point commun: tous étaient contre l’avenant signé entre Sontrach et Technip. Chacun avait son argument. Chacun avait tenté de résister aux pressions. Aucun d’eux n’a survécu.

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