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vendredi, janvier 24, 2025

Tebboune donne le feu-vert pour le recours à l’importation

L’instabilité des prix est devenue l’une des caractéristiques du marché national. Depuis le début de l’année, les produits de base ont connu une flambée des prix parfois injustifiée, et ce, en raison de plusieurs facteurs dont la spéculation et la rareté des produits.

Pour remédier à ce problème, le Président de la République, Abdermadjid Tebboune, a donné le feu-vert pour un recours à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, afin d’approvisionner le marché des produits objet de spéculation.

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit, lors du conseil des ministre, le gouvernement à l’effet de résoudre les préoccupations des citoyens et lutter contre la flambée des prix des produits de base, même s’il est fait recours à l’importation, à titre urgent et exceptionnel, pour inonder le marché.

Cet état de faits est contradictoire aux objectifs tracés par le gouvernement qui veut réduire sa facture d’importation des produits alimentaires de 2 milliards de dollars à l’horizon 2024. Le gouvernement vise également, à travers la mise en place des nouvelles mesures, à réduire la facture des importations, afin de faire baisser le déficit commercial et sauvegarder les réserves de change.

D’après une note de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), rapporte le site «Dzair Daily», le gouvernement a décidé d’arrêter toutes les opérations d’importation placées dans la catégorie «Autres», afin de  réduire l’écart import/export et sauvegarder les réserves nationales en devise.

Il convient de rappeler également que l’Algérie a acheté, début de l’année en cours, plus d’un (1) million de tonnes de blé, pour un prix compris entre 312 et 314 dollars la tonne, alors qu’en 2019 le pays avait atteint l’autosuffisance en blé dur et en orge et a réalisé un stock «important» de ces deux produits.  Et ce, d’après le site spécialisé Terre-net citant l’expert du marché des céréales Marius Garrigue. «En deux semaines, l’Oaic (Office algérien interprofessionnel des céréales) a ainsi contractualisé un peu plus d’un million de tonnes !», a indiqué cet expert.

Manel Zemoui

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