Tala Hamza: Un méga-projet qui redessine l’avenir minier de l’Algérie

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Dans un contexte de diversification économique, l’Algérie franchit une étape décisive dans son développement minier. Le projet de zinc et de plomb de Tala Hamza-Oued Amizour prend forme, marqué par une rencontre au sommet hier à Alger entre le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et les dirigeants des groupes TerraMine et Sinosteel.

ALLIANCE STRATÉGIQUE À TROIS

Cette convergence algéro-australo-chinoise matérialise une ambition nationale de longue date. La société mixte WMZ, incarnant les intérêts algériens via l’ENOF et l’ORGM, s’associe à l’expertise australienne de TerraMine et au savoir-faire industriel chinois de Sinosteel. Un contrat tripartite qui dessine les contours d’une exploitation minière moderne, promise à une mise en service dès juillet 2026.

L’enjeu dépasse largement le cadre minier. Dans la wilaya de Béjaïa, ce projet structurant promet une métamorphose économique et sociale. « Les retombées seront multiples », assure le ministre Arkab, évoquant la création massive d’emplois locaux, des programmes de formation ambitieux et l’émergence d’une industrie de transformation génératrice de valeur ajoutée.

Face aux préoccupations environnementales légitimes, les partenaires étrangers affichent leur engagement. « Nous ferons de ce site un modèle de référence internationale », promettent les dirigeants de TerraMine et Sinosteel. Une promesse qui s’appuie sur des études d’impact rigoureuses et des normes environnementales strictes.

SIGNAL FORT POUR L’INVESTISSEMENT

Au-delà de Tala Hamza, ce partenariat résonne comme un signal fort pour l’attractivité minière algérienne. « Ce projet ouvre la voie à d’autres collaborations », souligne Mohamed Arkab, rappelant la volonté présidentielle de dynamiser ce secteur stratégique.

Sur le terrain, le projet prend déjà forme. Les engins s’activent sur le site de la base WMZ, tandis que le processus d’expropriation suit son cours dans la transparence. Un ballet logistique qui préfigure l’ampleur de cette future exploitation.

L’Algérie, à travers ce projet phare, affirme sa volonté de moderniser son secteur minier. Une ambition qui conjugue valorisation des ressources nationales, respect environnemental et développement territorial intégré. Le compte à rebours est lancé pour cette infrastructure qui promet de redessiner le paysage minier national.

Cette synergie internationale autour du gisement de Tala Hamza illustre la nouvelle dynamique minière algérienne, où expertise globale et intérêts nationaux convergent vers un objectif commun : l’excellence dans l’exploitation des richesses du sous-sol algérien.

S.T