La compagnie japonaise d’engineering, JGC s’achemine vers une victoire sur l’appel d’offres portant sur l’engineering, le procurement et construction (EPC) pour la phase II du développement du gisement de Bir Seba, situé dans la région de Touggourt, à 130 km de Hassi Messaoud.
Une cinquantaine de compagnies ont retiré, en février dernier, les cahiers des charges, mais une dizaine seulement a répondu à l’appel d’offres lancé par le groupement BIR SEBA (ou GBRS), une JV entre Sonatrach, PVEP (Vietnam) et PTTEP (Thaïlande).
Japan Gasoline Corporation (JGC) a déjà remporté, en août 2011, le projet de réalisation la première phase du développement de Bir Seba pour un montant de 451 millions de dollars dont 40% en dinars. La compagnie japonaise est donc la mieux préparée à la course pour la phase II, de par sa connaissance parfaite des installations en place.
Meilleure compagnie de la décennie
Depuis la disparition de Saipem du champ algérien, en raison de son implication prouvée dans la corruption, JGC aura été la compagnie d’engineering la plus performante dans le pays.
Il y a quelques mois, JGC et sa filiale de droit algérien, ont remporté le projet de réalisation d’un Centre de Séparation et de Compression (CSC) au niveau de l’Upside Nord de Hassi Messaoud. Le montant de ce contrat s’élève à 70.42 milliards de dinars, soit l’équivalent de 640 millions de dollars.
En 2016, la compagnie japonaise basée à Ykohama remporte le gros lot: le projet de réalisation en EPC des installations de séparation et de compression entrée Boosting phase III des champs de Hassi R’mel.
Le montant global équivalent est estimé à 141milliards de dinars, réparti en 595 millions de dollars, 274 millions d’Euros et 42 milliards de dinars.
Quelques mois plus tôt JGC remportait, en groupement avec sa filiale algérienne, le contrat de l’EPC pour le Revamping des satellites Sud de Hassi Messaoud.
Le montant total équivalent du contrat était de 21 milliards de dinars, dont 339 millions de dollars.
Les relations entre Sonatrach et JGC se sont détériorées au lendemain de l’attaque terroriste de Tiguentourine, mais la raison a fini par régner entre les deux parties.