Dans une livraison précédente, nous avons rapporté des faits marquants sur la baisse tragique de la production nationale en pétrole brute et montré que l’Algérie est le seul membre de l’Opep qui ne soit pas en mesure d’atteindre son quota.
Le plus dangereux dans cette situation est surtout le recul de la production de Sonatrach en effort propre alors que celle des sociétés étrangères enregistre une montée inquiétante.
Cette montée du volume des sociétés étrangères va se traduire par une forte hausse des revenus de celles-ci, au détriment du trésor public. La part des associés de la Sonatrach avoisine le tiers de la production nationale.
Devant le recul de la production de la Sonatrach sur les champs qu’elle exploite seule, les associés ont été invités à augmenter leur part de production pour compenser les pertes enregistrées par l’équipe de Ould Kaddour depuis le mois d’avril dernier.
Ainsi, au final, c’est la part de l’Algérie qui est amoindrie sur les ventes de pétrole brute et c’est les équilibres financiers de gouvernement qui vont être affectés.
Nous y reviendrons encore.
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