Au terme de la première audience consacrée à l’acte d’accusation dans l’affaire de corruption Sonatrach-Saipem, lLe procureur de Milan Isidoro Palma a affirmé détenir des « preuves » des pots de vin présumés versés Saipem-Eni en Algérie. Il a cité des paiements de corruption allégué par Saipem « pour saper les concurrents » et s’assurer « la faveur du ministre de l’Energie, Chakib Khelil, et sa protection dans les étapes des appel d’offres.
Au centre du processus, il y a eu un paiement de 197 millions d’euros en pots de vin en Algérie pour obtenir des contrats Saipem à 8 milliards d’euros et pour obtenir l’autorisation du ministre algérien de l’Energie pour l’achapar ENI de la compagnie canadienne Firs Calgary Petroleums, propriétaire des droits pour l’exploitation d’un champ en Algérie, Menzel Ledjmet Est.
Le procès italien risque d’aller plus loin, avec les interpellations opérées les derniers jours dans les rangs du lobby qui tentait de diluer l’affaire en cours.