Le 19 septembre 2024, le président Tebboune, à peine réélu pour un second mandat, a ordonné au Premier ministre, Ahmed Larbaoui et à son équipe de poursuivre sa mission à la tête du gouvernement en vue des échéances proches telles que le projet de loi de finances 2025…Le Conseil de la Nation ouvrira demain sa session parlementaire ordinaire 2024/2025, a indiqué hier un communiqué de la chambre haute du Parlement. L’ouverture de cette session intervient conformément aux dispositions de l’article 138 de la Constitution et de l’article 5 de la loi organique n° 16-12 du 25 août 2016 définissant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le gouvernement, conclut le communiqué. L’ouverture de cette session intervient «conformément aux dispositions de l’article 138 de la Constitution et de l’article 5 de la loi organique 16-12 modifiée et complétée fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement». La séance d’ouverture débutera au siège de l’APN sous la présidence de son président, en présence du président du Conseil de la Nation et du staff gouvernemental, conduit par le Premier ministre, selon la même source. La Constitution stipule dans son article 138: «Le Parlement siège en une session ordinaire par an, d’une durée de 10 mois. Celle-ci commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre et se termine le dernier jour ouvrable du mois de juin. A l’effet d’achever l’examen en cours d’un point de l’ordre du jour, le Premier ministre ou le chef du gouvernement, selon le cas, peut demander une prorogation de la session ordinaire pour quelques jours». La séance d’ouverture du Conseil de la nation débute à 9h30 sous la présidence de son président, Salah Goudjil, tandis que l’ouverture de la session de l’Assemblée nationale populaire devrait intervenir à 11h00, sous la présidence de son président, Brahim Boughali. Au cours de cette session, plusieurs projets et lois devraient être examinés. Il est certain que le projet de loi de finances pour l’année 2025 sera le dossier phare de cette session, d’autant plus que le président Tebboune a présidé, jeudi dernier, une réunion préparatoire consacrée aux grandes orientations relatives au projet de loi de finances. Le chef de l’Etat s’était engagé à entreprendre des réformes pour la relance économique, la réduction de la dépendance aux hydrocarbures, et la création d’emplois pour les jeunes. Le PLF mettrait également l’accent sur l’amélioration des services publics dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation, le logement, ainsi que le soutien à des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’énergie et l’innovation. Durant sa campagne électorale, le Président avait également annoncé des augmentations de salaire, des pensions de retraite, de l’allocation chômage et autres. Tout cela maintient les équilibres financiers de l’Etat. Ce qui va nécessiter des études minutieuses pour définir et allouer les budgets nécessaires à chaque rubrique sans compromettre les équilibres financiers. La réunion intervient après la décision de M.Tebboune de maintenir en fonction le gouvernement dirigé par Nadir Larbaoui, malgré la démission symbolique présentée par celui-ci après les élections. Cette décision vise à «assurer une continuité dans la gestion des affaires publiques, notamment en cette période de rentrée sociale et dans le cadre des travaux de préparation du PLF 2025», avait expliqué M.Larbaoui au sortir de son entrevue avec le président Tebboune mardi dernier, jour de son investiture pour un second mandat. Le Premier ministre et son gouvernement sont ainsi chargés de piloter la préparation de la loi de finances, un texte clé pour l’avenir économique et social du pays. Un texte devant comprendre la mise en œuvre des engagements contenus dans le programme du président Tebboune, notamment les augmentations salariales qui seront progressivement portées de 47% à 100% en 5 ans à partir de l’année 2025.
S.F.