
Durant les exercices 2015 et 2016, Seaal, qui gère la distribution de l’eau sur le grand Alger, a acheté inutilement des équipements pour augmenter son stock à quelque 25 ans. Sur certains produits, le stock ne va pas être épuisé avant 31 ans.
C’est un rapport d’audit qui a démontré ce gaspillage et a indiqué que « de l’analyse et statistique chiffrée du processus, l’on relève sans encombre, l’incapacité du processus à verrouiller les réapprovisionnements des stocks déjà existants. L’interprétation d’un échantillon de 4 marchés passés au cours de l’exercice 2015, 2016, a donné lieu à des résultats prêtant à équivoque. Car ces derniers, ont permis le réapprovisionnement de stocks déjà bien pourvus en équipements et pièces avec une capacité de satisfaction d’exploitation dépassant la moyenne de disponibilité sur (25) ans ».
La Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (Seaal), est une Société Publique par Actions, détenue à 70% par l’Algérienne Des Eaux « ADE » et à 30% par l’Office National de l’Assainissement « ONA ».
SEAAL gère également la Station de Traitement d’eau potable de Taksebt (la plus importante station de traitement algérienne) qui approvisionne en eau potable les Wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdes et Alger.
LIRE AUSSI Industrie du cuire: une EPE résiste
Au total, elle fournit donc, directement ou indirectement, de l’eau potable à une population d’environ 5 millions d’habitants.
En 2016, le gouvernement a décidé de renouveler, pour deux années, le contrat de partenariat entre Seaal et la société française, Suez.
Signé en 2005 sous forme de gré à gré, le contrat de gestion déléguée du réseau d’alimentation en eau potable (AEP) et celui d’assainissement de la capitale et de la wilaya de Tipaza avait été renouvelé en 2011 et en 2016.
audit seaalLIRE AUSSI USMA: la gestion de Haddad