Le couple Eric Zemmour-Sarah Knafo fonctionne aux nevros-psychoses. C’est dans les textes des juifs qui ont quitté l’Algérie. Eric Zemmour en fait partie. Sarak Knafo également. Tous deux sont issus de familles juives d’Algérie, pour l’un, de Tunisie, pour sa campagne, et qui se sont émancipés grâce au décret Crémieux d’octobre 1970.
Epinglée pour de faux chiffres donnés sur les aides françaises à l’Algérie, appuyée par les médias sionisés de l’Hexagone, Sarah Knafo était l’invitée de l’émission présentée par Christine Kelly sur CNews. L’eurodéputée est revenue sur la plainte de l’État algérien dont elle fait l’objet.
En effet, Sarah Knafo a déclaré à plusieurs reprises que l’argent versé par la France à l’Algérie au titre de sa politique d’aide au développement devrait servir de « moyen de pression » pour convaincre l’Algérie de coopérer davantage en matière de contrôle des flux migratoires. « Quand vous vous dites qu’aujourd’hui, on donne 800 millions d’euros à l’Algérie tous les ans, l’Algérie qui refuse de reprendre ses clandestins, comment on peut continuer à faire ça ? », s’était interrogée Sarah Knafo, avant de reconnaître par la suite « une maladresse de formulation », expliquant qu’elle voulait parler de « 800 millions d’euros en cinq ans ».
Même si ce second chiffre est conforme à celui des données de l’Agence française de développement (entre 2017 et 2022, le montant de l’aide française s’élève à 842 millions d’euros pour l’Algérie), le mal était fait.
Les propos de l’eurodéputée ont suscité de vives réactions en Algérie, et une annonce de l’avocat Nabil Boudi, connu des médias pour ses prises de position sur les réseaux sociaux et pour son implication dans le dossier de la mort de Nahel : « Une plainte sera déposée au Parquet de Paris, contre cette députée européenne pour diffusion de fake news », a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, Sarah Knafo se défend. Pour elle, cette affaire est révélatrice de « quelque chose ». «Avec l’Algérie, on a divorcé en 1962, mais le problème c’est que c’est la France qui a eu la garde des enfants et c’est toujours la France qui continue de verser la pension alimentaire », a-t-elle expliqué dans une longue métaphore. « On a à faire à un ex-mari très violent qui continue de nous insulter et qui continue de prendre notre argent… c’est la totale ».
Sarah Knafo prône donc une remise à zéro des relations entre la France et l’Algérie. Elle lance un appel : « Divorçons pour de bon, divorçons avec l’Algérie, traitons enfin l’Algérie d’égal à égal, que chacun se remette des névroses du passé (voilà le problème de fond de cette engeance, ndlr) et qu’on puisse avancer », a-t-elle exhorté.
Voilà donc, les névroses des familles juives d’Algérie, qui, installés depuis des décennies en France, continuent à . Preuve en est, depuis la nomination du gouvernement Barnier, on ressasse les visas algériens, les OQTF et les accords de 1968 sans discontinuer. De quoi se demander pourquoi on cherche à faire participer les Algériens dans le fourbi politique franco-français…
I.M.Amine