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Route Transsaharienne : Liaison entre l’Europe et l’Afrique

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Route Transsaharienne : Liaison entre l’Europe et l’Afrique

Alors que le ministre algérien des Travaux publics a annoncé, en marge de la 73ème session du Comité de liaison de la route transsaharienne, l’achèvement de 90% du projet, cette route aura un important impact sur l’économie nationale, tandis que l’Algérie met le cap sur l’Afrique pour remporter le pari des exportations, à la lumière de son entrée aux marchés des zones de libre-échange en début de juillet.

L’objectif est de désenclaver les zones déshéritées et de promouvoir les échanges entre le nord et le sud du Sahara. Le projet se défini comme une construction d’une route composée de quatre branches reliant deux capitales maghrébines, Alger et Tunis, à quatre capitales subsahariennes, Bamako, Niamey, N’Djamena et Lagos.

Alors que le ministre algérien des Travaux publics a annoncé, en marge de la 73ème session du Comité de liaison de la route transsaharienne, l’achèvement de 90% du projet, cette route aura un important impact sur l’économie nationale, tandis que l’Algérie se prépare

L’objectif est de désenclaver les zones déshéritées et de promouvoir les échanges entre le nord et le sud du Sahara. Le projet se défini comme une construction d’une route composée de quatre branches reliant deux capitales maghrébines, Alger et Tunis, à quatre capitales subsahariennes, Bamako, Niamey, N’Djamena et Lagos.

A cet effet, l’expert en économie, Omar Haroune a expliqué, dans une déclaration à nos soins, que la route transsaharienne s’inscrit dans la stratégie du pays afin de faire de l’Algérie une porte vers le continent africain. Par conséquent, l’Algérie deviendra une station pour les entreprises étrangères, notamment avec sa position géostratégique, ainsi qu’avec le renforcement de la route transsaharienne avec un chemin de fer nord-sud. Cela permettra de créer un grand nombre d’entreprises, afin de soutenir le marché local, ainsi que d’intégrer le marché continental et les marchés internationaux.

Concernant les Zones libre-échange, l’expert a affirmé la route transsaharienne permettra d’accélérer le transport des différents produits, résultant à un processus économique dynamique dans ces zones.

De son côté, l’expert en économie Sliman Nacer a indiqué est d’une grande importance, notamment pour le développement des régions du sud algérien. Cette route permettra de relancer et revivre, ainsi que relier les échanges commerciaux en la capitale de l’Algérie et les capitales africaines.

En citant d’autre part que cette route transsaharienne est considérée comme un important outil. Soulignant que cette infrastructure est un « instrument » qui permettra à l’Algérie de réaliser ses objectifs d’augmenter ses exportations hors hydrocarbures, ainsi que de réduire sa dépendance aux hydrocarbures.

Pour rappel, Le Président directeur général de la Société algérienne d’Études et d’Infrastructures, Ali Chakroun, a déclaré que la route transsaharienne, qui est une artère économique par excellence, permettra de réduire la facture élevée des transports, qui représente désormais environ 50% de la valeur des marchandises, de 20 à 30%. Soulignant que le projet de route transsaharienne permettrait de réaliser un développement durable sur le continent africain, notamment avec la disponibilité de diverses ressources naturelles pour les États membres. En effet, ce projet peut faciliter les échanges commerciaux et le passage au niveau des douanes.

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig a indiqué que la Route transsaharienne sera un axe principal pour le développement du commerce hors hydrocarbures et des activités économiques entre le nord et l’ouest de l’Afrique, en ce sens qu’elle contribuera à la réduction des coûts de transport et la captation des investissements étrangers.

Le ministre des Travaux publics et des transports, Kamel Nasri a indiqué que l’Algérie a consacré une enveloppe de 300 milliards de dinars (2,6 milliards de dollars) du budget de l’Etat au projet de la route transsaharienne depuis le début de sa réalisation.

I.K.