Les rencontres entre le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et les représentants des partis politiques se poursuivent. Après le MSP et le RND, c’était au tour du FFS d’être convié à un échange avec le président Tebboune. La rencontre a eu lieu hier. Ces initiatives, qui s’inscrivent dans un processus de dialogue politique renforcé, ont permis d’aborder plusieurs sujets essentiels pour l’avenir du pays, notamment la révision de la loi sur les partis politiques et les réformes législatives en cours. Le président Tebboune a
réaffirmé son engagement envers un dialogue inclusif, une démarche qui vise à associer tous les acteurs politiques à la construction des institutions du pays. Ces rencontres avec les représentants des partis politiques ont été l’occasion de discuter des projets de loi relatifs à la régulation de la vie politique et associative, dont les premières moutures ont été envoyées aux partis pour recueillir leurs avis. Ce geste démontre une volonté claire de renforcer la démocratie participative, en donnant aux partis politiques un rôle actif dans le
processus législatif. Lors de ces rencontres, les discussions ont également porté sur la révision de la Constitution et les réformes politiques lancées par le gouvernement, tel que déclaré par les partis politiques conviés. Le président Tebboune a souligné que ces réformes visent à « moraliser la vie politique » et à « renforcer la transparence » dans le but de « construire des institutions
modernes fondées sur le droit et la loi ». L’objectif est de garantir des pratiques démocratiques solides et une gouvernance plus ouverte et responsable. En parallèle, le président a annoncé qu’un grand dialogue national inclusif, longtemps attendu, se tiendra probablement fin 2025 ou début 2026. Ce dialogue rassemblera tous les partis, associations et représentants de la société civile pour discuter de la vision politique à adopter pour l’avenir du pays.
L’implication des partis dans cette réflexion est perçue comme un gage de succès pour le processus démocratique en Algérie. Les réactions des leaders politiques présents à la rencontre ont été partagées. Certains ont salué la démarche de Tebboune, affirmant que l’ouverture du gouvernement à un débat transparent est une avancée pour la démocratie en Algérie. D’autres, cependant, ont exprimé des réserves, appelant à une transformation plus profonde du système politique, notamment en matière de réformes électorales
et de libertés publiques. En somme, ces rencontres ont marqué un tournant important dans les relations entre les hautes autorités du pays et les partis politiques, avec l’ouverture de nouveaux espaces et canaux de dialogue.
L’adhésion de la classe politique à ces initiatives est la preuve de la sincérité de l’engagement de part et d’autre. Cette adhésion assure l’impact réel de ces initiatives et de leur mise en œuvre effective, notamment à travers les réformes concrètes engagées et un véritable engagement à construire une démocratie durable et inclusive. Les mois à venir verront certainement la multiplication de ces rencontres, surtout à l’approche du dialogue inclusif initié par le président Tebboune. Un dialogue qui se traduira par des changements profonds.
L. Hichem
Rencontre entre le président Tebboune et les partis politiques
Jeter les jalons d’un dialogue inclusif