Il a fallu attendre, les fêtes de l’Indépendance et de la jeunesse, pour mettre au jour plusieurs projets sociaux qui étaient jusqu’à présent gelés. C’est le cas de l’une des plus grandes villes de la wilaya de Constantine à savoir El Khroub. Une décision avancée par les élus, qui semblent bien préoccupés par la reprise des activités. A titre d’exemple les deux piscines, dont la réalisation était pratiquement à l’abandon depuis bien longtemps. Il s’agit de deux piscines dont l’une est prévue comme un bassin aquatique populaire se situant même dans la ville d’El-Khroub, alors que la deuxième est située au niveau de l’unité de voisinage n°8 de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Et pas que puisque la municipalité qui tient les clés de cette relance a décidé de remettre en activité le complexe Chihani Bachir des petites entreprises réservé aux professionnels. Au même titre la commission spéciale qui fut chargée du recensement du patrimoine de la mairie a été à son tour réactivée afin de procéder à la valorisation des biens de la commune. A l’ombre de ces décisions d’ailleurs très souhaitées, notamment par la population, l’APC compte selon des sources très au fait de la situation augmenter les taxes et les impôts imposés aux hôtels, à l’assainissement sanitaire et aux déchets ménagers, aux placards publicitaires, à l’exploitation des parcs automobiles de stationnement, pour ne citer que ces cas. Et concernant justement les placards et panneaux publicitaires au niveau de la commune d’El-Khroub, on estime que le chiffre retenu par l’ancienne législation de l’APC, qui est de 1100 panneaux et enseignes est très en deçà, de la réalité, alors que la ville d’Ali Mendjeli qui dépend administrativement parlant de la ville d’El Khroub en totalise largement plus à elle seule, ceci sans compter les panneaux et enseignes du chef-lieu de daïra et ses environs ». Pour l’APC, la majorité des panneaux et enseignes
publicitaires sont à mettre sur le compte des établissements commerciaux nouveaux et sur les hôtels et cliniques médicales, les cabinets d’huissiers de justice, des notaires et des avocats. Selon nos sources les 12 autres communes que compte la wilaya de Constantine vont suivre cette même politique de relance, notamment que l’on énumère plusieurs projets dormants. En effet, dans le cadre de la reprise des projets l’on retient entre autres la levée du gel sur la réalisation d’un nouveau centre hospitalo-universitaire d’une capacité de 500 lits. Le projet en cours est réalisé sur un site de 40 hectares à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Le projet remonte à 2010 pour lequel l’Etat a débloqué un milliard de Dinars rien que pour l’étude.
Zineb Abbes