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Régions désertiques: création de l’Office de développement de l’agriculture industrielle

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Régions désertiques: création de l’Office de développement de l’agriculture industrielle

Par Rabah Kahouadji

Dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du Conseil des Ministres du 3 mai 2020, notamment celles relatives à « la mise en place immédiate d’un Office de développement de l’agriculture industrielle dans les régions désertiques dans le but de la mise en valeur  de millions d’hectares de terres sahariennes, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a présidé samedi, conjointement avec le ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne et de montagnes, Fouad Chehat, une réunion consacrée à l’examen d’un projet de décret exécutif portant création d’un office de développement de l’agriculture industrielle dans les régions sahariennes  avant de le soumettre au gouvernement pour approbation.

Au cours de cette réunion, plusieurs suggestions et mesures liées aux fondements organisationnels et exécutifs du fonctionnement de ce mécanisme innovant ont été étudiées. Du reste, toutes les questions liées à la définition des fonctions, pouvoirs et objectifs de l’office  de développement de l’agriculture industrielle dans les régions sahariennes ont été traitées.

Ceci étant dit, il faut rappeler qu’en avril dernier, un comité scientifique chargé de la promotion de l’investissement agricole a été installé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari, auprès de son cabinet, composé d’experts, d’universitaires et des compétences nationales spécialisées, il a été ,notamment chargé d’accompagner la nouvelle dynamique de développement du secteur de l’agriculture par la réflexion stratégique et prospective.

Selon l’approche des experts, il s’agit de mettre en place des mécanisme dans le but d’encourager le développement des cultures pivots, entre autres ,les céréales, le lait, le maïs, les huiles et le sucres au niveau des zones du Sud du pays et des Hauts plateaux, à l’effet de renforcer l’offre des productions agricoles locales et de rationaliser ainsi les importations des matières premières de l’agro-industrie.

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