Propos recueillis par F.O.
Le périple égyptien du président de la République Abdelmadjid Tebboune est important, d’autant qu’il intervient dans un contexte d’hostilité internationale, de guerres et de conflits régionaux de moyenne et de haute intensité.
Gros plan sur ce voyage et des visées dans ce propos succinct.
« Tout d’abord, il y a lieu d’afficher une grosse satisfaction après la visite de Tebboune au Caire. Il s’agit, en fait, de deux poids lourds de la politique arabe, de deux « éclaireurs » de la nation.
« L’Egypte a été très longtemps la locomotive du monde arabe et musulman, jusqu’aux accords du Camp David. Après il y a eu le « Front de la Résistance et du Refus », qui a été tracté par des pays tels que l’Irak, la Syrie et l’Algérie. La Libye en a fait partie, jusqu’à la chute de Kadhafi. Damas et Bagdad ont été détruites par le jeu des puissances occidentales, le terrorisme et les tensions internes.
« Aujourd’hui, c’est pratiquement l’Algérie qui mène le leadership de la nation arabe, avec ses positions affichées et sa voix au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Avec un duopole algéro-égyptien, il y bénéfice pour la nation et satisfaction de voir qu’on peut encore exister et s’imposer dans un monde en totale décomposition et qui en appelle à une nouvelle architecture ».