Le «Sommet de l’avenir» est une manifestation de haut niveau qui rassemblera les dirigeantes et dirigeants du monde entier afin de créer un nouveau consensus international et de décider ensemble comment améliorer le présent et préserver l’avenir. Mahmoud Mohieldin, envoyé spécial du Secrétaire général des Nation unies, a souligné que «la réalisation du développement durable nécessite une coopération internationale et régionale plus approfondie, en particulier dans la région arabe, qui est confrontée à de grands défis, notamment des conflits et des crises humanitaires». Notons que le «Sommet du futur» doit se tenir les 22 et 23 septembre, à l’occasion de la 79e Assemblée générale des Nations unies. L’ONU a souligné que «le futur Sommet cherchera à développer des solutions pratiques à ces défis», soulignant qu’il représente «une réelle opportunité de reconsidérer les mécanismes de l’action internationale et d’adopter des initiatives liées au développement durable et à la paix mondiale». Il constitue aussi une «opportunité décisive», «une tentative sérieuse» et «pourrait être l’une des dernières tentatives pour sauver ce qui peut l’être». Signalons que la coopération régionale et internationale sera la clé pour surmonter ces crises. Pour rappel, Abdelmadjid Tebboune, le président de la République algérienne, a exprimé son soutien à cette initiative marquant son soutien à toute approche visant «à surmonter les défis contemporains qui frappent notre planète, incluant les crises sécuritaires, climatiques et de développement», a-t-il expliqué. Il a également souligné la nécessité d’établir un ordre international équilibré qui assurera sécurité, stabilité et prospérité pour tous, tout en mettant fin à la marginalisation des pays africains et en répondant aux appels des peuples opprimés. Par ailleurs, M. Mahmoud Mohieldin a souligné «la nécessité de réformer les institutions financières internationales, telles que la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI)», indiquant que le Sommet «sera l’occasion de discussions sur la réforme du système financier mondial d’une manière compatible avec les défis actuels». Il a mis l’accent sur l’importance du rôle de la jeunesse dans la région arabe, étant donné que cette dernière constitue un pan important de la population, et donc il est nécessaire que le Sommet du futur prête attention à leurs problèmes et à leurs aspirations futures. A cet égard, il a souligné «la nécessité d’impliquer les jeunes dans les processus de prise de décision et de tenir compte des orientations innovantes aux problèmes actuels, tels que la transformation numérique, l’économie verte, et d’autres projets qui contribuent à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD)». La réalisation des objectifs du sommet «dépend grandement de l’engagement des gouvernements à les mettre en œuvre».
Dalia B.