
Cent-quarante-cinq (145) postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu’à jeudi, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, a indiqué le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi.
« Parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figurent des responsables de partis, dont MM. Belkacem Sahli, président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Ali Benflis, président du parti Talaïe El Houriet, Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal, Aissa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, Azzedine Mihoubi, secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), ainsi que Ali Zeghdoud, président du parti du Rassemblement algérien (RA) et Mourad Arroudj, président du parti « Errafah », a fait savoir M.Charfi.
Dépôt avant le 26 octobre
Parmi les personnalités qui ont retiré les formulaires de souscription en qualité de candidats indépendants, l’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et l’ancien président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Rabah Bencherif.
Les postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre doivent déposer leurs dossiers au plus tard, le 26 octobre 2019 à minuit, conformément à la loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée par la loi organique du 14 septembre 2019, indique l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
A cet effet, l’article 140 de la loi organique N16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, modifiée et complétée par la loi organique N19-08 du 14 septembre 2019, stipule que la déclaration de candidature « doit être déposée, au plus tard, dans les 40 jours suivant la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral ».
Le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle est, ainsi, « fixé au samedi 26 octobre 2019 à minuit », comme précisé par l’ANIE.
Dans le même cadre, l’ANIE rappelle les conditions de candidature exigeant « un dépôt, par le candidat lui-même, d’une déclaration de candidature à la présidence de la République auprès de l’ANIE contre accusé de réception ».
Cette déclaration doit contenir le nom et prénom, la signature, la profession et l’adresse du candidat, et être jointe d’un dossier constitué des pièces citées à l’article susmentionné, selon l’article 142 de la même loi qui stipule que le candidat « doit présenter au même temps les formulaires de souscription des signatures individuelles légalisées par un officier public ».
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Il est à rappeler que l’ANIE avait décidé l’introduction de modifications à sa décision du 18 septembre 2019 fixant les modalités de souscription des signatures individuelles au profit des candidats à l’élection présidentielle.
Ainsi l’article 4 de cette décision stipule que les signatures apposées sur les formulaire de souscription de signatures individuelles « doivent être légalisées par un Officier public ».
Par Officier public, il est entendu au sens de cette décision « les Secrétaires généraux (SG) des communes, les spéciaux, les officiers de l’état civil au niveau des APC et annexes, ainsi que tout fonctionnaire portant délégation ou habilitation ».
Selon le même article, « il est interdit aux délégués communaux et délégués spéciaux membres du parti d’un candidat de procéder à la légalisation de ses formulaires de souscription de signatures individuelles. « De même qu’il est interdit à l’Officier public, membre de la permanence d’un candidat à la Magistrature suprême du pays, d’effectuer la légalisation de ses formulaires de souscription de signatures ».
Par ailleurs, l’article 9 bis « interdit » aux postulants à la candidature de verser une contrepartie financière à toute personne pour la signature de formulaire de souscription de signatures individuelles.
Il est à noter que 139 postulants à la candidature pour la prochaine présidentielle prochain ont procédé au retrait des formulaires de souscription des signatures, dont 5 femmes, réunissant les conditions exigées, à savoir la nationalité algérienne, le diplôme universitaire et l’âge légal de 40 ans ont procédé, a précisé l’ANIE.
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