L’Entreprise Portuaire de Ténès est en plein guerre avec la société espagnole de construction Navale, ASTILLEROS ARMON.S.A, chargée de la construction et livraison d’un Remorqueur ASD de 40 tonnes de traction.
Ce marché attribué en 2016 aux espagnols, est pollué dès le départ. En août dernier, lors d’une mission effectuée sur le chantier de construction navale, des cadres de l’Entreprise portuaire de Ténès ont émis énormément de réserves, notamment sur le remorqueur à coque N° C-78. C’est alors que l’entreprise algérienne a transmis un Ordre d’arrêter les travaux de construction .
D’autres réunions ont lieu entre les deux parties en octobre et en décembre, mais n’ont pas abouti à un accord sur le respect des clauses contractuelles, notamment en ce qui concerne le renforcement de la virure du carreau, et la qualité des défenses. Le constructeur trouve toujours des excuses pour ne pas lever les réserves émises par les responsables du port de Ténès.
A défaut d’un miracle dans les prochains jours, on s’achemine vers l’annulation unilatérale, par la partie algérienne, du contrat conclu avec les espagnols.