Quelque 1.000 projets d’empoissonnement des bassins d’irrigation ont été lancés à travers différentes régions du pays, dans le cadre du plan de développement de la pisciculture intégrée à l’agriculture, a déclaré la sous-directrice de l’aquaculture continentale au niveau de la direction générale de la pêche et de l’aquaculture.
« La direction a formé et assisté quelque 1.000 agriculteurs pour l’empoissonnement de leurs bassins d’irrigation », a affirmé Siridi Fadela, ajoutant que « 4.000 autres fellahs disposant de bassin disposés à se lancer dans ce créneau sont été par ailleurs recensés ».
« Nous visons à atteindre à moyen terme 5.000 fellahs versés dans la pisciculture intégrée à l’agriculture » (Siridi Fadela)
« Nous visons à atteindre à moyen terme 5.000 fellahs versés dans la pisciculture intégrée à l’agriculture », a assuré la responsable, ajoutant que la production de poissons n’est pas l’objectif premier de la pisciculture intégrée, qui a d’autres avantages.
LIRE AUSSI Algérie-Mauritanie: création d’un passage frontalier
En effet, la pisciculture intégrée à l’agriculture porte sur l’introduction de l’élevage de poissons dans un milieu à vocation agricole.
Le procédé consiste à développer les deux activités, parallèlement ou séquentiellement, en bénéficiant des avantages de l’une pour l’autre.
Il s’agit d’une activité qui permet de garantir un apport supplémentaire en protéine de bonne qualité pour l’agriculteur et sa famille, de diversifier les revenus de l’exploitation agricole et d’améliorer la qualité de vie des agriculteurs, notamment dans les petites exploitations.
Aussi, l’utilisation de l’eau des bassins empoissonnés, riche en matières organiques, permet de diminuer l’utilisation des engrais chimiques.
En général, la pisciculture intégrée est plus préconisée dans les zones rurales, notamment au niveau des petites et moyennes exploitations agricoles pour son apport notable en protéines. Les avantages vont de l’autosuffisance jusqu’à la commercialisation de certaines quantités de produits, a noté Mme Seridi, ajoutant que la production globale de cette activité est estimé à 20 tonnes par année.
Le développement de ce genre d’activité est relativement récent, lancé pour une grande partie dans le cadre du plan de développement de la pisciculture intégrée à l’agriculture, au titre du programme de développement de la pêche et de l’aquaculture 2015-2020.
LIRE AUSSI Algérie Télécom: notifications des factures par SMS
La principale espèce ensemencée au niveau des bassins d’irrigation est le Tilapia, dont la reproduction se fait en Algérie, au niveau des deux écloseries étatiques, à Sétif et Sidi Belabès, en plus de quelques stations expérimentales qui relèvent de centres de recherche et qui pratiquent la reproduction, à Béchar, Ouargla et Khenchela et Ain Defla en l’occurrence.
Le Tilapia est un poisson d’eau douce originaire du Nil. Cette espèce, introduite en Algérie en 1960, n’est pas exigeante en termes d’apport alimentaire. Elle peut atteindre un poids commercial de 450 grammes en 8 mois.