Le prix du baril de pétrole new-yorkais a débuté la séance en légère hausse lundi, entraîné par l’élan qui a poussé vendredi le cours du brut londonien au-dessus de 60 dollars pour la première fois en plus de deux ans.
Vers 13H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, gagnait 17 cents et s’échangeait à 54,07 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s’appréciait de 29 cents à 60,73 dollars.
« Le pétrole profite de l’impulsion apportée par le passage vendredi du seuil des 60 dollars pour le Brent alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) multiplie les signaux en faveur d’une extension de l’accord de limitation de production », a estimé Matt Smith de ClipperData.
Le cartel a conclu fin 2016 un accord avec d’autres producteurs, parmi lesquels la Russie, pour contenir leurs extraction afin de limiter l’offre de brut sur le marché mondial et ainsi tenter de redresser les prix. Une prolongation de cet accord sera au menu d’une réunion à Vienne fin novembre.
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« Les dirigeants saoudiens ne cessent de répéter qu’ils sont en faveur de l’extension, et les Russes semblent aussi d’accord », a souligné M. Smith. « Les investisseurs sont en tout cas en majorité positionnés en faveur d’une augmentation des cours. »
« Les rapports sur la production de l’Opep attendus cette semaine devraient soutenir cette hausse dans la mesure où ils devraient montrer que les limites de production ont de nouveau été bien respectées en octobre », ont remarqué les analystes de Commerzbank.
« L’Irak y a probablement joué un rôle important en raison du conflit avec les Kurdes qui a perturbé la production dans le nord du pays. Que cette diminution de l’offre ne soit pas volontaire n’aura sans doute pas d’effet dans l’environnement actuel du marché », ont-ils ajouté.
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La production au Venezuela est aussi affectée par les problèmes que rencontrent actuellement le pays, asphyxié par la crise économique, et les exportations en provenance du Nigeria et de la Lybie, également membres de l’Opep même s’ils sont exemptés des quotas en raison des conflits qui affectent régulièrement leur production, ont baissé, a remarqué M. Smith.
L’évolution de l’offre accapare l’attention des marchés actuellement, a observé Stephen Brennock, analyste chez PVM.
« Les baisses de production de l’Opep, les tensions géopolitiques au Proche orient et la pause dans les opérations de forage aux États-Unis ont dominé les gros titres ces derniers temps », autant d’éléments de nature à faire grimper les cours de l’or noir, a poursuivi l’analyste.
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