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mardi, décembre 3, 2024

Partenariat: les capacités des services publics ciblés

 Un appel à projets de partenariat institutionnel Profas C+, visant à améliorer et renforcer les capacités des services publics a été lancé par l’Algérie et la France, indique jeudi l’ambassade de France en Algérie dans un communiqué.

Lancé par l’ambassade de France en Algérie et le ministère algérien des Affaires étrangères, ce programme, ouvert jusqu’au 25 mars 2018, s’inscrit dans le Document cadre de partenariat signé entre les gouvernements algérien et français en décembre 2012 et dédié à la coopération d’exception entre l’Algérie et la France, a-t-on précisé.

Profas C+ vise « à améliorer et renforcer les capacités des services publics algériens en encourageant les échanges de compétences et les transferts de savoir-faire entre administrations algériennes et  françaises ».

A ce titre, le Profas C+ soutient des projets structurants, « qui engagent des actions de coopération concrètes et qui s’inscrivent dans le cadre de partenariats établis entre les institutions algériennes et françaises », a-t-on ajouté.

Selon ce programme, la priorité sera donnée aux projets relevant de l’une des quatre grandes thématiques fixées par le gouvernement algérien pour le renforcement de ses institutions dans le cadre du Document cadre de partenariat à savoir le montage, le suivi et l’évaluation des grands projets de développement, la bonne gouvernance des institutions et des établissements publics, la négociation et la médiation ainsi que la prospective.


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Priorité à la la gouvernance démocratique

Deux secteurs seront soutenus, à savoir, la gouvernance démocratique, l’affermissement de l’Etat de droit et la modernisation du fonctionnement de l’administration et le secteur du développement productif et social.

Les projets relatifs au premier secteur doivent traiter de la sécurité intérieure, la lutte contre les grands trafics et la corruption, l’habitat et urbanisme, l’amélioration des gouvernances locales et la gouvernance foncière ainsi que de la gouvernance financière « afin d’améliorer une mobilisation pertinente des ressources domestiques, à travers notamment une fiscalité juste et équitable, des circuits de la dépense publique efficients et transparents ».

Les projets du deuxième secteur traiteront de la santé, de la diversification de l’économie et développement humain, des questions démographiques, d’égalité des citoyens et de diffusion de la protection sociale, de la stratégie en matière d’éducation et de formation professionnelle post-primaire sur les secteurs sociaux, du renforcement des systèmes de santé, de l’environnement et climat, des changements climatiques, de l’eau, de la biodiversité, de la désertification, des

forêts, du traitement des produits chimiques et des déchets, de la prévention des catastrophes, de l’accès à l’énergie et aux technologies bas carbone, du développement durable et environnement, de l’aménagement du territoire et climat et des infrastructures et transports.

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