Cinq (5) projets industriels et d’infrastructure portuaire ont été retenus pour discussion par un groupe de travail algéro-chinois installé mercredi à Alger pour assurer la coordination et la mise en place de l’accord de coopération sur le renforcement des capacités productives entre l’Algérie et la Chine.
Ces projets devant être réaliser en partenariat entre des entreprises publiques algériennes et des sociétés chinoises concernent les filières, respectivement, de véhicules utilitaires, de l’industrie électronique, des mines et d’infrastructure de transport maritime.
Il s’agit d’un projet algéro-chinois de production et de commercialisation de camions petit tonnage inférieur à six (6) tonnes avec une intégration progressive avec la Société nationale des véhicules industriels de Rouiba (SNVI).
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Le deuxième projet porte sur la fabrication de Terminaux de paiement électronique (TPE) par l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) de Sidi Bel-Abbes (filiale du groupe industriel Elec-El Djazair) en partenariat avec le chinois ZTE Corporation.
Pour le troisième projet, il consiste à développer et à exploiter des gisements de marbre et de granit avec le groupe industriel public Manadjim El Djazair (MANAL), alors que le quatrième projet concerne l’exploitation et le développement des gisements de phosphate.
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Quant au cinquième projet, il porte sur le nouveau port du Centre d’El Hamdania (Cherchell).
Ces cinq (5) projets ont été choisis sur une vingtaine lors des travaux relatifs à la coopération dans le domaine du renforcement des capacités productives entre les deux pays.
Quant au groupe de travail chargé d’assurer la coordination et la mise en place de l’accord de coopération sur le renforcement des capacités productives entre l’Algérie et la Chine, il est co-présidé par le directeur général de la gestion du secteur public marchand du ministère de l’Industrie et des mines, Djamel-Eddine Choutri, et le directeur général adjoint du département chinois chargé de l’Asie de l’Ouest et d’Afrique, Shen Xiang.
Pour rappel, l’accord relatif à cette coopération entre l’Algérie et la Chine avait été signé en 2016 à Alger et ratifié en août 2107 par un décret présidentiel.
Il vise à établir une plate-forme pour l’échange d’expériences entre les deux pays et à encourager les entreprises et les établissements des deux pays à développer davantage leur coopération en matière de renforcement des capacités productives, ont expliqué à l’APS des responsables du ministère de l’Industrie et des mines en marge de cette réunion.
Il s’agit aussi de favoriser la mise en œuvre conjointe des mesures visant à moderniser les capacités productives et à promouvoir leur développement à travers l’accès permanent des entreprises aux nouvelles technologies industrielles.
La coopération visée par cet accord concerne les industries mécanique, ferroviaire, sidérurgique et pétrochimique, ainsi que les infrastructures, la pétrochimie, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, l’exploitation des ressources et des énergies (pétrole et gaz), l’engineering, la transformation des produits miniers, les appareils électroménagers et les matériaux de construction.
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Lors des travaux relatifs à la coopération dans le domaine du renforcement des capacités productives entre les deux pays, le secrétaire général du ministère de l’Industrie et des mines, Kheireddine Medjoubi, a plaidé pour un partenariat économique stratégique qui ne devrait pas se limiter aux simples échanges commerciaux.
« Aujourd’hui, nous voudrions que les industriels chinois investissent et produisent en Algérie. Ce qui ne peut être que bénéfique pour les deux parties », a-t-il insisté.