Paralysée, depuis plus de dix ans, par une décision anodine de Ahmed Ouyahia, la ville de Hassi Messaoud s’écroule sous le poids des restrictions.
Cette semaine, l’Etablissement de la Ville Nouvelle de Hassi Messaoud a publié un appel à manifestation d’intérêt, adressé aux entités publiques et privée, pour la réalisation de projets d’investissement au niveau de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, un projet mort-né, lancé par Ahmed Ouyahia et Chakib Khelil.
En juillet 2009, le groupe canadien SNC Lavalin avait décroché le contrat de réalisation des études et l’exécution des prestations de suivi, de contrôle du projet de la Ville Nouvelle, pour un montant de 31,2 milliards de dinars (312 millions d’euros, selon le taux de change de l’époque).
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Le contrat a été annulé suite aux scandales de corruption qui ont éclaboussé l’italienne Saipem et la canadienne SNC Lavalin.
Entre-temps, l’ancienne ville de Hassi Messaoud est toujours paralysée en raison du gel de l’attribution des permis de construire, décidé par Ahmed Ouyahia en 2006.
L’appel à manifestation d’intérêt envers les investisseurs est un aveu d’échec de la part du gouvernement Ouyahia. Il n’est pas le seul d’ailleurs.