Mostaganem: la ville des mimosas

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Mostaganem: Voyage architectural des maisons à travers le temps

Surnommée la ville des mimosas, l’histoire architecturale de Mostaganem reflète les différentes civilisations qui l’ont occupée à travers le temps. Chaque période a contribué à façonner son identité, faisant de la ville un véritable musée vivant d’architectures variées.Riche en histoire et en culture, la wilaya de Mostaganem offre un aperçu fascinant de l’évolution du logement au fil des siècles. Cette évolution a connu plusieurs changements socioculturels répartis sur diverses périodes historiques.

Période antique

Les Romains ont joué un rôle crucial dans le développement architectural de Mostaganem. A cette époque, les habitations étaient principalement des villas et des maisons construites en pierre. Ces structures étaient souvent dotées de mosaïques et de fresques, témoignant de la richesse de leurs propriétaires. Les Romains ont introduit des techniques de construction avancées, influençant durablement l’architecture locale.

L’influence arabe

Avec l’arrivée des Arabes au VIIe siècle, le style de logement évolue. Les maisons traditionnelles en pisé et en briques de terre crue deviennent courantes. Ces habitations sont souvent organisées autour d’une cour centrale, favorisant la vie familiale et la protection contre les éléments. Les maisons étaient illustrées par la beauté de l’architecture islamique.

Période ottomane

La période ottomane voit l’émergence de nouveaux types de logements, notamment des maisons à étages avec des balcons en bois. Les médersas et les hammams deviennent des éléments clés de la vie urbaine, ajoutant une dimension communautaire au logement. Les styles architecturaux sont marqués par des motifs géométriques et des arabesques.

Epoque coloniale

La colonisation française au XIXe siècle a transformé le paysage urbain de Mostaganem. Des bâtiments de style néoclassique et haussmannien ont été construits, introduisant des normes architecturales européennes. Cette période a également marqué une ségrégation entre les quartiers européens et autochtones.

Logement moderne

Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, la wilaya de Mostaganem a connu une urbanisation rapide. De nouveaux quartiers résidentiels ont été développés pour répondre aux besoins croissants de la population. Les constructions modernes intègrent souvent des éléments traditionnels, créant un mélange unique d’architecture. Aujourd’hui, la wilaya de Mostaganem compte environ 100 000 à
120 000 unités d’habitation. Ce chiffre comprend différents types de logements, allant des maisons traditionnelles aux appartements modernes. La population continue de croître, ce qui nécessite des efforts pour développer de nouveaux projets résidentiels et améliorer les infrastructures existantes.

Distribution de logements à la fête de l’indépendance

L’accès au logement pour l’ensemble de la population demeure l’une des grandes priorités de l’Etat afin de répondre à la forte demande. Ainsi, à l’occasion des festivités liées au 62e anniversaire de l’indépendance nationale le mois dernier, la wilaya de Mostaganem a dévoilé un ambitieux programme visant à améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Au cœur de cette initiative il y a eu la distribution de 2030 logements, représentant une avancée majeure vers l’objectif d’un logement décent pour tous. Les logements répartis selon les catégories suivantes, à savoir 1344 aides pour l’habitat rural (destinées à soutenir les communautés rurales et améliorer leurs conditions de vie), mais encore 306 logements publics locatifs (qui offrent des solutions de logements abordables aux familles à revenu modeste dans les zones urbaines), 180 logements promotionnels aidés, des logements accessibles à des prix subventionnés pour faciliter l’accession à la propriété.

Défis contemporains

La wilaya de Mostaganem continue à faire face à des défis en matière de logements, notamment la surpopulation dans certaines zones urbaines et la nécessité de réhabiliter les vieux bâtiments. Les initiatives de préservation du patrimoine architectural sont essentielles pour maintenir l’identité culturelle de la région. En conclusion,l’histoire du logement dans la wilaya de Mostaganem est un reflet de son riche passé et de son évolution socioculturelle. De l’Antiquité à nos jours, chaque période a contribué à façonner le paysage urbain, faisant de Mostaganem un lieu où tradition et modernité coexistent.

Lilia. S

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Mostaganem, une cité culturelle et historique au cœur de la Méditerranée

Mostaganem, perle de la Méditerranée, ne se distingue pas seulement par son cadre enchanteur ou ses plages idylliques, mais également par son riche patrimoine culturel et historique. Située au nord-ouest de l’Algérie, cette ville portuaire est un véritable carrefour des civilisations. Depuis sa fondation au XIe siècle, elle a su préserver et transmettre un héritage unique, fruit de son histoire millénaire, où se mêlent influences phéniciennes, romaines, ottomanes et coloniales.Mostaganem abrite de nombreux monuments témoins de son passé glorieux. Parmi les plus emblématiques, la «citadelle de Bordj El M’hal» (1082) se dresse fièrement, ayant servi de centre administratif à l’époque ottomane. Elle est le symbole de la résistance de la ville face aux envahisseurs espagnols au XVIe siècle, avant que les Ottomans, sous la conduite de Barberousse, ne reprennent la ville en 1516.La vieille ville, Tidgit, est un autre joyau historique. Ses ruelles étroites et sinueuses, bordées de maisons traditionnelles, rappellent l’architecture typique des anciennes médinas du Maghreb. Le quartier de «Tobana», protégé par des remparts arabes et turcs, est un témoin direct de cette période florissante. L’ancienne «Casbah» de Mostaganem, tout comme celle d’Alger, est un exemple précieux d’architecture militaire et civile de l’époque médiévale.Le patrimoine religieux de la ville est tout aussi impressionnant. La «Grande Mosquée de Tobana», construite en 1340, est un lieu incontournable, classé monument historique depuis 1979. Il s’agit d’un espace sacré où se mêlent spiritualité et histoire, et qui, à l’instar d’autres sites, attire les visiteurs de tout le pays. Plusieurs «zaouïas», ces centres spirituels soufis, participent également au rayonnement de Mostaganem, certaines jouissant d’une notoriété internationale.Mostaganem est aussi une ville où la culture, notamment musicale, est profondément enracinée. Le «chaâbi», un style musical traditionnel algérien, occupe une place centrale dans la vie des Mostaganemois. Le célèbre «Cheikh Maazouz Bouadjadj» incarne cet attachement à la tradition, puisant son répertoire dans les «qaçidate» des grands maîtres du chaâbi comme Hadj M’hamed El Anka ou Abderrahmane Benaissa. Ces poèmes chantés résonnent dans les quartiers de la ville, témoins d’un savoir-faire musical transmis de génération en génération.Le théâtre est également un pilier de la culture locale. «Abdelkader Ould Abderrahmane, dit Kaki», l’un des dramaturges les plus influents du pays, a marqué l’histoire de la scène algérienne. Ouvert aux diverses expériences théâtrales, Kaki a su faire de Mostaganem un foyer de création artistique, participant ainsi à son rayonnement culturel.Outre la musique et le théâtre, Mostaganem est réputée pour ses métiers artisanaux, héritage d’une longue tradition. Le quartier historique «d’Edarb», fondé avant le XIIe siècle, est le cœur de cet artisanat, où se côtoient des artisans arabes, turcs et juifs. Les métiers comme la «dinanderie», la «broderie», la «maroquinerie» ou encore la «gravure sur bois» perpétuent un savoir-faire ancestral.Les artisans de Mostaganem fabriquent également des «selles pour chevaux», des «chaussures traditionnelles» telles que les babouches, ainsi que des vêtements typiques comme la «djellaba» ou le «burnous», confectionnés à partir de coton, de laine ou de soie. Ces métiers traditionnels, bien qu’en voie de modernisation, continuent de contribuer à l’identité de la ville, faisant d’elle un point de rencontre entre l’histoire et la modernité.Aujourd’hui, Mostaganem s’impose comme une destination touristique de choix. Avec ses plages de sable fin, notamment «La Salamandre», «Les Sablettes» et «Cap Ivi», la ville attire chaque année des milliers de visiteurs. Son patrimoine culturel et ses événements festifs, dont de nombreuses fêtes locales, sont des atouts majeurs pour le développement du tourisme. Les «zaouïas» et les célébrations religieuses peuvent également se transformer en offres touristiques spécifiques.Avec l’essor des infrastructures, notamment la nouvelle autoroute reliant Alger à Oran, Mostaganem devient de plus en plus accessible, facilitant les escapades culturelles et balnéaires pour les touristes nationaux et internationaux.

SoniaH.

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Agriculture à Mostaganem

Elle doit être performante, compétitive et exportable

Force est de constater que Mostaganem est réputée pour figurer dans le haut du classement des meilleures wilayas du pays en termes de valeur de la production nationale agricole. A cet effet, la wilaya de Mostaganem occupe la 4e place au niveau national en 2023. Aussi, le secteur agricole offre plus de 80 000 emplois permanents et 7500 emplois saisonniers qui activent sur une superficie totale de 132 000 ha de terres exploitées dont 144 000 ha de superficie agricole utile. Qu’il s’agisse de production végétale, animale ou d’hydraulique  agricole, tous les indicateurs sont au vert et sont d’ailleurs  appelés à devenir encore plus performants à l’avenir. Toutefois, des défis majeurs restent à relever…

Pomme de terre, agrumes et oléiculture

Compte tenu de la grande importance du secteur agricole dans le développement de l’économie nationale et la réalisation de la sécurité alimentaire et afin de fournir toutes les facilités permettant aux agriculteurs d’améliorer la production et de rechercher des solutions efficaces pour doubler le produit et satisfaire le marché, notamment avec les produits de large consommation, 74 licences ont été accordées aux agriculteurs de la filière de la pomme de terre au niveau de la wilaya. Tous ces efforts sont considérés comme un gain pour le secteur agricole de la wilaya et un nouvel élan dans l’expansion des zones irriguées, l’augmentation de la production de cultures agricoles, l’amélioration des rendements et la création de la diversité des cultures, ce qui va se répercuter positivement sur le pouvoir d’achat du citoyen et par ricochet contribuer également au développement des industries manufacturières de la région. Ceci étant, il faut noter que la wilaya de Mostaganem est placée première au niveau national en matière de production de pomme de terre, atteignant près de 4 millions de quintaux l’an dernier, ce qui contribue à l’approvisionnement des marchés régionaux et nationaux tout au long de l’année, notamment au cours du deuxième trimestre (mars à juin) en fonction des campagnes précoce et saisonnière et au quatrième trimestre (octobre – décembre) et de la pomme de terre d’arrière-saison. Par ailleurs, au titre de la campagne agricole (2023-2024), une importante production de diverses variétés de produits agrumicoles a été enregistrée avec plus de 1,600 million de quintaux. En effet, selon un bilan du service organisation de la production et appui technique à la Direction des services agricoles (DSA), celui-ci fait état d’une production agrumicole dépassant de 8% (soit 120000 quintaux supplémentaires) les objectifs prévisionnels fixés au début de la récolte. Ainsi, les différentes variétés d’oranges se taillent la part du lion de la production réalisée par les professionnels de la filière estimée à 1,06 million de quintaux, notamment la Washington Navel (555000 qx) et la Thomson Navel (510000 qx), la Sanguine et la Double fine (250000 qx), ainsi que la Clémentine (220 000 qx) et la Mandarine (4290 qx). Quant au citron, le volume de sa production à atteint 77000 qx. A signaler que la DSA avait, au début de la campagne de récolte, tablé sur une production devant dépasser 1,502 million de qx pour un rendement de 295 qx à l’hectare. Cependant, au grand bonheur du consommateur, l’abondance de la production a fortement contribué à la baisse des prix de ces produits agricoles, contrairement à ce qui a été constaté durant les années écoulées. Cette performance a hissé la wilaya au troisième rang national. Par ailleurs, il faut souligner que la région de Mostaganem est réputée également pour la culture de l’olivier, notamment les variétés «Sigoise» et «Chemlel», qui sont largement cultivées dans cette wilaya côtière, principalement au niveau des régions montagneuses «Dahra», dans les communes de Achâacha et Sidi Lakhdar, situées toutes deux dans la partie orientale du territoire de la wilaya, ainsi qu’au niveau de la partie sud, dite Plateau de Mostaganem, où elle est répandue dans les communes de Aïn Tedles, Bouguirat, Hassi Mameche et Aïn Nouissy. 

Hydraulique agricole 

La Direction des ressources en eau envisage la réalisation du périmètre agricole irrigué de la plaine de Mostaganem, ce qui permettra d’augmenter les superficies irriguées dans la wilaya de 45000 hectares actuellement à 60000 ha après la fin du projet et contribuera à alléger la tension sur les eaux souterraines affectées ces dernières années suite à la faible pluviométrie, sécheresse oblige. D’ailleurs, une enveloppe financière estimée à 148 milliards de centimes a été allouée pour l’achèvement de ce projet, avec un délai de réalisation de 18 mois. La première partie du périmètre agricole irrigué de la plaine de Mostaganem permettra d’exploiter 6000 ha de terres agricoles sur
15300 ha programmés dans le cadre de ce projet d’une valeur de 7,5 milliards DA. Parallèlement à ce projet, la même Direction a élaboré un plan visant à maintenir le niveau de la nappe phréatique en rationalisant la consommation d’eau des puits et en diversifiant les sources et les ressources en eau, qui comprennent désormais des barrages (Kramis, Chlef et Karrada), de l’eau dessalée (station Sonacter) et l’eau traitée destinée à l’irrigation agricole. Le projet a également pour objectif de réutiliser les eaux du MAO pour l’irrigation, augmenter la production agricole, développer les unités de production et de transformation, ainsi que d’améliorer le système de vie de la population.

M. Toufik Hadkeheil, président du Cluster algérien des fruits et légumes à l’export (Caflex)

«Le port jouit de tous les équipements et commodités dédiés à l’activité de l’exportation»

Invité par le quotidien «e-Bourse» à nous livrer son avis de professionnel sur la région agricole de Mostaganem et sa proximité du port, M. Toufik Hadkeheil, président du Cluster algérien des fruits et légumes à l’export (Caflex), nous a déclaré tout d’abord que «le Caflex a été créé en 2018 ; nous avons pour vocation de regrouper l’ensemble des intervenants de la chaîne de l’export. Cela va de l’importateur de graines au fournisseur d’intrants agricoles, en passant par l’agriculteur, sans oublier les ingénieurs agronomes, les transitaires, les armateurs et les institutions étatiques en rapport avec le domaine concerné. Si je dois donner mon avis sur le secteur de l’agriculture à Mostaganem et les possibilités offertes par le port dans le domaine de l’exportation des produits agricoles, je dirais que la région en question est l’une des premières productrices en Algérie avec l’avantage de disposer d’un port qui jouit de tous les équipements et commodités dédiés à l’activité de l’exportation, notamment des fruits et légumes». Et d’ajouter : «En ce qui nous concerne, en tant qu’exportateurs depuis plus de neuf années, je dois vous faire savoir que contrairement à ce qui se dit au sujet de la qualité des produits algériens destinés à l’export, je vous affirme que ces derniers répondent parfaitement à toutes les normes internationales de conformité à l’exemple des conditions sanitaires des marchandises. Dans ce cadre, nous encourageons vivement tous les investisseurs potentiels de la région à nous rejoindre pour leur fournir toutes les explications nécessaires dans le métier de l’exportation».

Rabah Karali

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Après 25 ans d’absence

L’ES Mostaganem de retour parmi l’élite

Lorsqu’on évoque la formation de l’Espérance Sportive de Mostaganem, notre mémoire nous rappelle la formation footballistique qui a eu l’honneur de participer dans le premier championnat de l’Algérie indépendante.Elle a eu le privilège de représenter l’Algérie en Coupe d’Afrique du Nord, une formation qui a défendu les couleurs de l’espérance dans les années 1960 avec la composante des frères Maouche, Rezkane, Ould Moussa, Ghazali, Soudani, Benomar, Osman, Benmohamed ainsi que les joueurs de l’équipe nationale tels les Zidane et Ould Bey. L’Espérance Sportive de Mostaganem, surnommée «les Verts», est un club de football algérien basé dans ladite localité mostaganémoise, elle a été créée le 1er janvier 1940, plus précisément par un hiver de l’année 1939 par un groupe de personnes natives de la ville, en l’occurrence El Hadj Parésien, Laredj ben Riati, Djelloul ben Saber, Madouni et Boulanouer Smaïn, des personnes intègres et dévouées qui avaient décidé de créer un club de football pour remplacer l’autre formation, le Sporting Club de Mostaganem (SCM), fondé en 1927, puis disparu depuis. L’ES Mostaganem est un club de football qui a contribué de façon significative dans la Révolution algérienne et où de nombreux joueurs ont rejoint les maquis et sont tombés au champ d’honneur et ont aidé les moudjahidine.Bien que l’activité du club n’ait concerné que le côté sportif, cela n’empêche que le politique a été omniprésent. Evoquer l’ES Mostaganem, c’est se remémorer le grand Ould Bey Kadi, figure emblématique et la plus marquante dans le monde footballistique de la ville de Mostaganem, un arrière central incomparable avec un tempérament de gagneur qui influençait ses coéquipiers qui le tenaient en haute estime, un exemple sérieux et d’assiduité qui avait commencé sa carrière comme minime avec l’Espérance de Mostaganem qui après quelques pérégrinations, a été le premier à renouveler sa licence en seniors. A l’âge de 26 ans, Nekkache, l’ex-professionnel du championnat espagnol lui fit appel pour son seul match comme sélectionneur en date du 26 février 1963 pour affronter la Tchécoslovaquie à Oran. Ould Bey Kadi endossa le maillot n°5 avec son club de toujours et avec les Vert et Blanc, il opérera par la suite avec brio grâce à ses qualités physiques et techniques. L’ES Mostaganem a produit de talentueux footballeurs, à l’image de Zidane Charef, ce milieu de terrain, accrocheur à souhait, de taille moyenne, avec un tempérament de gagneur et qui a fait tout le parcours de sa carrière avec l’ESM jusqu’à sa retraite. International plus de neuf fois avec les Vert et Blanc avec lesquels il disputera les Jeux africains de Brazzaville en 1965. L’histoire se souviendra qu’il fut le premier Zidane algérien qui après deux finales de Coupes d’Algérie ratées, Charef n’en continuera pas moins, à la suite des départs de Ould Bey Kadi et de Maouche Mohamed (l’ex-joueur de la Liberté) d’être un exemple pourses coéquipiers. Dans l’histoire du football, l’ES Mostaganem a joué la première finale de la Coupe d’Algérie en 1963 contre la formation de l’ES Sétif qui s’est soldée par un score de parité d’un but partout, une rencontre qui s’est rejouée et dont le vainqueur était l’Entente de Sétif qui remporta la première Coupe d’Algérie post-indépendance. Pour l’Histoire également pour le grand public sportif algérien, il est impératif de dire que lors de la finale ESM-ESS, il s’agit, du côté sétifien, trois frères ont joué cette finale de 1963, en l’occurrence les Boulekfoul qui ont eu le mérite de remporter cette Coupe d’Algérie contre l’ES Mostaganem.

D. Bellahmer