Mohamed Yazid Meliani, président de l’UNPE : «Les réformes du président Tebboune sont salutaires»

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Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Abdelmadjid Tebboune a établi comme objectifs suprêmes des réformes sur tous les plans, politique, économique et social afin de permettre à l’Algérie de retrouver sa grandeur et d’être au diapason des pays émergents.Les nombreuses réalisations etlesmégaprojets lancés dans tous les secteurs et qui se poursuivent à une cadence optimale sont la preuve que le pays est sur la bonne voie, selon le président de l’Union nationale du patronat et des entrepreneurs (UNPE), Mohamed Yazid Meliani, qui a accordé unentretien téléphonique à«e-Bourse». Par la même occasion, il a présenté ses chaleureuses félicitations au président de la République suite à sa réélection pour un 2e mandat, saluant au passage les importantes mesures prises pour la relance del’économie et les évolutions positives enregistrées dans le volet social.Il a estimé qu’après l’arrivée du président Tebboune à la tête de l’Etat, le système socio-économique a été mis en place de manière scientifique et rationnelle. Un nombre important d’entreprises nationales, tant publiques que privées, intéressées par les opérations d’exportation ont aussi été encouragées.Il a insisté, par ailleurs, sur la nécessité du renforcement de la diplomatie économique en Algérie afin de tisser des relations à l’international vers des intérêts communs pour consolider de fortes relations de partenariat et garantir la construction d’une économie nationaleforte. Le président de l’UNPE a souligné que le premier mandat du président de la République est survenu dans un contexte extrêmement difficile après que la «issaba» a mis l’économie nationale à genoux et le Trésor public en faillite, outre la pandémie de Covid-19 qui a sévi durant les deux premières années suivant l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. «En dépit de cette situation épouvantable, le président Tebboune a recommandé de mettre en valeur les réformes économiques liées à l’investissement, surtout après l’adoption de la nouvelle Constitution, qui a octroyé de larges prérogatives à la société algérienne et la promulgation du nouveau code des investissements, avec les mesures incitatives particulières qu’il renferme, de la loi sur le foncier industriel et de la loi portant sur les règles générales relatives à l’attribution des marchés publics», a-t-il évoqué. D’après notre interlocuteur, depuis que Abdelmadjid Tebboune est président, l’Algérie a connu un changement réel, en ayant recours à la science, à la logique, à l’expérience et à la prospective dans le choix de systèmes économiques interactifs, amenant à une réelle renaissance. «En effet, nous avons constaté de visu la batterie de changements apportés par l’Etat aux lois régissant les opérations économiques dans divers domaines, avec, notamment, la création de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), moteur principal des opérations d’investissement et instance chargée d’éliminer toutes les entraves bureaucratiques précédant l’acte d’investir» a-t-il précisé. Il a rappelé également qu’il y a eu l’activation d’un nombre important d’entreprises industrielles en faveur d’opérations d’exportation et l’arrêt de l’importation de plusieurs types de produits fabriqués localement. Tout cela en encourageant la production entrepreneuriale en faveur des besoins sociaux, à travers la construction d’environ un (1)  million de logements, toutes formules confondues, la réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer pour subvenir aux besoins hydriques et en eau potable, les projets de production pharmaceutique et parapharmaceutique, ainsi que l’accélération de l’installation de l’énergie solaire photovoltaïque, en plus de la construction du port d’ElHamdania à Cherchell, la réalisation d’usines de transformation du fer brut de la mine de Ghara Djebilet et de la construction de nouvelles conduites énergétiques reliant l’Algérie à l’Italie. «A cet effet, plusieurs contrats de partenariat avec des compagnies étrangères ont été signés depuis pour renforcer le développement économique du pays. Le dernier projet en date, la réalisation d’un complexe agro-industriel intégré pour l’élevage de vaches laitières et la production de lait en poudre et dérivés, dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Agriculture et la société qatarie Baladna», a-t-il souligné.Sur le plan social, Mohamed Yazid Meliani a fait savoir que quand on parle de cherté de la vie, on entend parlà le pouvoir d’achat du citoyen qui augmente avec la baisse des prix, et vice-versa. Les pouvoirs publics ont joué un rôle important pour soutenir les prix, notamment les produits de large consommation, en entament en parallèle une lutte acharnée contre la spéculation et la contrebande destinées à créer des pénuries à chaque occasion qui se présente, pour mieux exercer un monopole sur le marché. Il a noté, dans ce sens, que la nouvelle politique économique encourage les exportations tout en diminuantles importations afin d’équilibrer la balance commerciale, ainsi que pour inciter au lancement d’opérations de production industrielle nationale dans divers domaines visant à diversifier l’économie nationale et à créer de nouveaux postes d’emploi. Concernant la contribution de son organisation dans cette dynamique socioéconomique, Mohamed Yazid Meliani a sollicité les pouvoirs publics pour intégrer l’UNPE au sein du dialogue national afin d’apporter des recommandations nécessaires au secteur d’activité de la construction, des matériaux de construction et des travaux publics. «En notre qualité de partenaire économique des institutions de l’Etat, nous aimerions que le gouvernement nous associe à des propositions de programmes ayant trait aux domaines économique et social. A titre d’exemple, les moyens de récupérer des entreprises publiques à l’arrêt et d’activer leur rôle pionnier dans la stabilité du marché, la substance des start-up et de l’économie de la connaissance, la manière d’augmenter leurs taux d’intégration et les moyens de les accompagner par souci d’utiliser l’argent public à bon escient et enfin, le partenariat entre les secteurs public et privé», a-t-il conclu.

Naima Allouche