Dans le cadre des directives énoncées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en matière de transparence et de lutte contre la corruption, le ministère de la Culture et des Arts a franchi une nouvelle étape significative hier, 26 août 2024. La ministre de la Culture et des Arts, le Dr Soraya Mouloudji, a supervisé une série d’initiatives visant à renforcer le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption au sein de son secteur. Lors de cette journée marquante, la ministre a procédé à l’installation et à l’activation d’une cellule dédiée à la réception des signalements de corruption. Ce mécanisme, qui se veut rapide et sécurisé, a pour objectif de faciliter la détection des actes de corruption et d’offrir un canal de communication direct pour que les citoyens ou employés puissent signaler toute irrégularité. Cette cellule représente un outil fondamental dans la lutte active contre la corruption, en permettant une réactivité accrue dans le traitement des signalements. Dans la continuité de cette initiative, une plateforme numérique a également été mise en ligne sur le site officiel du ministère de la Culture et des Arts. Cette plateforme offre une interface intuitive permettant de déposer des plaintes ou des signalements, accompagnés de documents justificatifs pour appuyer les cas suspects. Cette digitalisation du processus de signalement a pour ambition de rendre la lutte contre la corruption plus accessible et efficace. Ces actions s’inscrivent dans le cadre plus large d’un plan stratégique mis en œuvre depuis avril 2024. A cette date, le Dr Soraya Mouloudji avait déjà pris les devants en installant un comité chargé de l’intégrité et de la prévention de la corruption. Composé de 25 membres issus de l’administration centrale et des institutions sous tutelle, ce comité a pour mission de développer des indicateurs de performance, de mettre en place des mécanismes d’évaluation et de suivre rigoureusement la mise en œuvre de la stratégie de transparence du ministère. Parmi les tâches prioritaires du comité, l’élaboration d’un plan annuel pour intensifier les efforts de prévention de la corruption et la création de sous-comités spécialisés figurent en bonne place. Ces derniers ont pour mission de suivre l’exécution des mesures à travers une collecte et une analyse minutieuse des données, tout en veillant à la bonne coordination des actions sur le terrain.Pour concrétiser cette stratégie à grande échelle, le ministère de la Culture et des Arts organisera aujourd’hui, mardi 27 août 2024, une réunion de travail cruciale. Cette rencontre réunira les membres du comité de l’intégrité ainsi que les représentants de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. Ce sera l’occasion de faire le point sur les avancées et de coordonner les efforts entre les différents acteurs engagés dans cette lutte. Cette réunion servira également de plateforme pour discuter des meilleures pratiques en matière de prévention et pour identifier les défis à relever dans la poursuite des objectifs de transparence et de bonne gouvernance.Cette initiative répond non seulement aux attentes des citoyens, mais aussi aux engagements du président Tebboune, qui a fait de la transparence et de la bonne gouvernance l’un des piliers de son programme politique. Le secteur culturel, souvent exposé à des pratiques opaques, montre ainsi l’exemple en prenant des mesures concrètes pour renforcer la confiance des citoyens dans l’administration publique.Avec la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, le ministère de la Culture et des Arts espère non seulement prévenir les dérives potentielles, mais également installer une culture de la transparence et de la responsabilité. Ces initiatives devraient encourager une plus grande participation des citoyens dans la lutte contre la corruption, tout en renforçant les bases d’une gouvernance plus éthique et durable dans l’ensemble du secteur culturel.
SoniaH.