
Le ministère de la Défense nationale organise en partenariat avec la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), la 6ème édition du Salon National Inversé de la Sous-traitance «SANIST» et ce, du 03 au 05 juillet 2022, au Centre International des Conférences, Abdellatif Rahal à Alger, avec la participation du Conseil Consultatif des Petites et Moyennes Entreprises et de tous les acteurs du domaine de la manutention, et également dans le cadre de la préparation d’un nouvel arrêté au niveau du Ministère de l’Industrie qui définit les conditions d’exercice de l’activité de sous-traitance en Algérie.
Le président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, Adel Bensaci affirme que « sur un total de 300 entreprises actives dans le domaine de la sous-traitance, 200 opérateurs sont spécialisés dans la production de pièces de rechange et d’équipements d’accompagnement pour les différentes branches industrielles, auxquelles s’ajoutent les industries mécaniques et énergétiques. Cependant, 100 entreprises ont disparu du marché en raison de la stagnation de l’activité économique au cours de la dernière période, surtout dans le domaine de la mécanique, en raison de la suspension des usines de montage des véhicules, et la propagation de la pandémie COVID-19. Dans ce même contexte, Bensaci confirme que si l’activité de manutention est relancée, ces entreprises sont capables de produire 4000 milliards de centimes, ce chiffre d’affaires du secteur est réalisable en un an, de sorte que chaque entreprise produit en moyenne 200 millions de dinars. C’est un investissement important qui réduira la facture des importations, qui s’élève au total à plus de 6 milliards de dollars, dont un milliard de dollars sont dans le domaine des pièces détachées automobiles, et entre 4 et 5 milliards de dollars dans les pièces détachées et équipements pour le secteur des hydrocarbures, sans compter les autres secteurs industriels. Entre autres, Bensaci a salué le nouveau décret en préparation au niveau du ministère de l’Industrie pour réglementer l’activité de manutention en Algérie, d’autant plus que ce dernier prévoit notamment d’exonérer les investisseurs de la taxe sur la valeur ajoutée pour les matières premières importées de l’étranger destinées à la production. Toutefois, il recommande la nécessité d’accélérer la publication de ce décret, et qu’il ne reste pas une simple encre sur papier, à l’instar des décrets précédents.
Meryam B.