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Marchés de proximité dans la capitale: « du producteur au consommateur″

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Marchés de proximité dans la capitale: « du producteur au consommateur″

Par Rabah Kahouadji

 « Du producteur au consommateur », une louable initiative que compte mettre en œuvre la chambre de l’agriculture de la wilaya d’Alger dés l’entame du mois du Ramandhan.

En effet ,c’est M. Ouali Belkacem qui n’est autre que  le président de  la chambre de l’agriculture de la wilaya d’Alger qui a récemment annoncé cette bonne nouvelle qui va sûrement permettre de mettre fin ou du moins limiter les ″actions de parasitaires″  de certains intermédiaires sans scrupules qui s’invitent dans le circuit de distribution des fruits et légumes d’une manière occasionnelle. Il s’agit présentement d’une opération qui poursuit son petit bonhomme de chemin alors que pas moins d’une cinquantaine d’agriculteurs -producteurs ont déposé des demandes d’installation de chapiteaux au niveau de plusieurs lieux de la capitale. Ceci étant dit, cette pratique très attendue par les chefs de ménage offre deux grands avantages puisque pratiquement les initiateurs de cette idée est de faire « d’une pierre deux coups autrement dit réaliser l’option du  gagnant-gagnant et pour le producteur et pour le consommateur.

Premièrement, de facto, sur le plan économique, les fruits et légumes sont moins chers que ceux affichés au marché du coin ou le supermarché et donc la vente directe permet au producteur une meilleure maîtrise de son circuit de distribution et de valoriser sa production.

Autre privilège cette fois pour le client qui bénéficie à coup sur de la fraîcheur des produits proposés à la vente. Ainsi, dans un marché de fruits et légumes il y a évidemment des stocks. Lorsque vous achetez des produits agricoles, souvent, il a derrière eux, quelques jours de stockage. En revanche au niveau des  agriculteurs, ces mêmes produits ont nettement plus de chance d’être du jour même !

L’important est que les pouvoirs publics encouragent davantage  ces méthodes de vente directe du type  ″du producteur au consommateur», et par la mémé la généraliser à travers tout le territoire national notamment durant le mois sacre du Ramadhan ou traditionnellement on assiste à une flambée des prix des produits agricoles souvent injustifiée.

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