La commémoration du 24 février, marquant la création de l’UGTA en 1956 et la nationalisation des hydrocarbures en 1971, revêt cette année une signification particulière, comme l’a souligné Amar Takdjout, secrétaire général de la centrale syndicale, dans un entretien à l’APS.
Cette date symbolique est l’occasion de rendre hommage aux sacrifices des moudjahidine tout en saluant les avancées socioéconomiques récentes réalisées sous la direction du président Tebboune. Takdjout a notamment mis en avant les augmentations salariales, l’allocation- chômage, les nouveaux statuts sectoriels et l’extension du congé de maternité.
Le dirigeant syndical rappelle le rôle historique de l’UGTA, depuis la guerre de libération jusqu’à la défense des institutions pendant la décennie noire des années 1990. Pour ces réalisations, l’organisation a décerné en 2024 au président Tebboune le titre de « premier syndicaliste ».
Les travailleurs algériens ont démontré leur expertise à travers la réalisation de projets stratégiques, comme les récentes usines de dessalement, témoignant selon Takdjout de leur « haut niveau de compétence ». Il souligne l’importance du dialogue social, saluant l’ouverture du président aux discussions sur les préoccupations ouvrières.
Fidèle à ses principes, l’UGTA réaffirme son soutien aux causes de libération, particulièrement palestinienne et sahraouie. Cette position s’inscrit dans la continuité de l’engagement historique de l’Algérie aux côtés des peuples opprimés, rappelant son propre combat contre le colonialisme.
Le message du secrétaire général résonne comme un appel à préserver l’héritage militant de l’UGTA tout en s’adaptant aux enjeux contemporains du monde du travail. Il souligne la capacité de l’organisation à conjuguer mémoire historique et modernité sociale.
A.D