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L’Office National de l’Agriculture Saharienne: le Décret exécutif approuvé

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L’Office National de l’Agriculture Saharienne: le Décret exécutif approuvé

Par Rabah Kahouadji

A l’issue d’une séance de travail tenue mercredi dernier au niveau du siège du ministère de l’agriculture et du développement rural, les dernières retouches ont été apportées au projet projet de décret exécutif portant création de l’Office national de l’agriculture saharienne. Une version finale a été adoptée avant d’être soumise au Secrétariat général du gouvernement (SGG).

Il faut rappeler que  lors du Conseil des ministres tenu le dimanche 3 mai 2020, sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, il a été question entre autres du dossier de l’agriculture saharienne.

A cet effet, le chef de l’Etat a instruit le ministre de l’agriculture et du développement rural quant à l’impératif d’accélérer la création immédiate d’un Office de l’agriculture saharienne pour la mise en valeur de millions d’hectares de terres sahariennes, afin de développer l’agriculture industrielle.

A ce propos, M. Fouad Chehat, responsable au ministère, a révélé  les grandes lignes directrices du futur l’Office national de l’agriculture saharienne, ainsi que le cahier des charges auquel les potentiels investisseurs devront se conformer.

Des conditions objectives

Il s’agit entre autres, d’exploitation agricole dont la superficie ne devra pas être inférieur à 500 hectares avec les conditions définies par l’office en question, comme par exemple la culture de matières premières agricole stratégiques (céréales, sucre, huile). Il a également identifié trois conditions de base pour l’investisseur, à savoir, la détermination du type de produit, la méthode de travail et l’utilisation des technologies modernes en agriculture, telles que les énergies renouvelables.

Dans ce cadre, le ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne et de montagnes, a indiqué qu’environ 800 000 hectares ont été déjà accordés à des investisseurs pour la mise en valeur des terres sahariennes, mais que sur le terrain, seuls 200 000 hectares ont été réellement mis en chantier.

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