Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué jeudi que 2.974 étudiants ont soutenu leurs thèses de doctorat depuis l’introduction du système LMD en 2009.
Entre 2012 et 2017, soit après l’introduction du système LMD, 2.974 étudiants sur 5.463 inscrits en doctorat ont soutenu leurs thèses de doctorat, a précisé M. Hadjar lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation.
Le doctorat au titre du système LMD a été introduit dans une première étape au niveau de dix (10) établissements universitaires. Ce cursus est actuellement dispensé dans 70 établissements universitaires avec 25.560 étudiants inscrits, a fait savoir le ministre.
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Hadjar a présenté un exposé détaillé sur les raisons qui ne permettent pas aux étudiants de soutenir leurs thèses de doctorat en trois (3) ans, évoquant la difficulté de publication des articles scientifiques dans des revues spécialisées, notamment étrangères qui exigent plusieurs critères, et des difficultés liées à l’encadrement en raison du nombre croissant d’étudiants.
Le ministre a évoqué les mesures prises pour dépasser ces difficultés, notamment l’élaboration de la charte du doctorant qui vise à déterminer les responsabilités des parties intervenant dans la gestion du doctorat et l’organisation de journées pour accompagner et orienter cette catégorie d’étudiants et examiner les problèmes qui entravent leur cursus.
Selon lui, l’application de la mesure relative à la soutenance de la thèse de doctorat en trois (3) ans est « impossible en pratique ». La plupart des étudiants le font en cinq ans, voire plus, a-t-il dit.