L’institut de formation bancaire en plein essor

Une année 2023 marquée par un record de cadres formés

0

L’Institut de formation bancaire (IFB) confirme son rôle central dans la montée en compétences du secteur financier algérien. Lors de la 7ème édition de sa rencontre annuelle avec les responsables des ressources humaines et de la formation des établissements bancaires, tenue le 21 octobre 2024 à Alger, Athmane Malek, directeur général de l’IFB, a dévoilé des chiffres impressionnants pour l’année 2023.

L’année 2023 a vu l’IFB déployer plus de 100 thématiques de formation, fruit d’une collaboration étroite avec les acteurs du secteur. Cette richesse de l’offre témoigne de la capacité de l’institut à s’adapter aux besoins évolutifs du monde bancaire et financier algérien.

16 000 cadres formés, un chiffre record

Le nombre de bénéficiaires des formations dispensées par l’IFB en 2023 atteint le chiffre impressionnant de 16 000 cadres bancaires. Cette performance souligne l’importance accordée par les établissements financiers à la formation continue de leurs équipes, dans un contexte de transformation rapide du secteur.

Fort de ses 35 années d’expérience, l’IFB s’appuie sur un réseau de plus de 300 formateurs pluridisciplinaires. Cette expertise, couplée à des partenariats nationaux et internationaux, permet à l’institut de proposer des formations de haut niveau, en phase avec les standards internationaux.

Le catalogue de formations 2025, présenté lors de cette rencontre, met l’accent sur les enjeux d’avenir du secteur bancaire algérien. Parmi les thématiques prioritaires :

  • Le pilotage des risques
  • Le contrôle et la supervision bancaires
  • Le développement des services monétiques
  • L’inclusion financière
  • Le déploiement de la finance islamique

Une approche en phase avec les défis actuels

Amar Oudahmane, président du Conseil d’administration de l’IFB, a souligné l’importance d’adapter les formations aux évolutions du marché financier. Des sujets comme la cybersécurité, le traitement des opérations du commerce extérieur, ou encore l’ouverture de capital et l’introduction en bourse, sont au cœur des préoccupations actuelles du secteur.

S.T.