Libération du Directeur de l’hôpital Al-Shifa après sept mois de détention

Révélations choquantes sur la torture des prisonniers palestiniens par le personnel médical de l’entité sioniste

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Muhammad Abu Salmiya, Directeur de l’hôpital Al-Shifa, libéré après près de sept mois de détention, a levé le voile sur les horreurs infligées aux prisonniers palestiniens par le personnel médical sioniste. Lors d’une conférence de presse poignante, il a déclaré que des médecins et infirmières sionistes maltraitent et torturent délibérément les détenus, les traitant comme des objets inanimés dans les cellules de l’occupation. Abu Salmiya a révélé que de nombreux prisonniers ont succombé en martyrs pendant leur détention, victimes des conditions inhumaines dans les centres d’interrogatoire. Il a laissé derrière lui des milliers de Palestiniens toujours aux mains de l’occupation, pris au piège d’une guerre génocidaire implacable qui ravage Ghaza. «Les médecins et infirmières sionistes battent et torturent les prisonniers palestiniens, privés de nourriture et soumis à des tortures extrêmes», a déclaré Abu Salmiya. Il a souligné que chaque détenu avait perdu en moyenne 30 kilogrammes en raison du traitement cruel infligé par les autorités d’occupation. Pendant des mois, les prisonniers n’ont reçu qu’une maigre ration quotidienne, souvent limitée à une simple miche de pain. Malgré trois procès, Abu Salmiya n’a fait l’objet d’aucune accusation formelle, ce qui, selon lui, souligne le caractère politique de son arrestation. Il a dénoncé le fait que ni lui ni les autres détenus n’ont eu accès à un avocat, et aucune institution internationale n’a pu vérifier leurs conditions inhumaines. Lundi, lors du 269e jour de l’agression continue contre Ghaza, l’armée sioniste a intensifié ses raids et ses tirs d’artillerie sur plusieurs zones de la bande de Ghaza, causant la mort de nombreux Palestiniens et blessant plusieurs autres. Ces révélations glaçantes mettent en lumière l’urgence d’une action internationale immédiate pour mettre fin aux violations des droits humains à Ghaza et pour traduire les responsables en justice devant les instances compétentes.

L’occupation sioniste sous le feu des critiques internationales pour ses violations à Ghaza

Le président du Centre euro-méditerranéen pour les droits de l’homme, Rami Abdu, a récemment dénoncé l’absence de volonté politique internationale face aux actions de l’occupation sioniste à Ghaza. Selon lui, cette passivité internationale donne le feu vert à l’entité sioniste pour perpétrer des crimes sans précédent et intensifier les violations des droits des civils palestiniens. Dans ses déclarations à la presse, Rami Abdu a insisté sur le besoin urgent pour la communauté internationale de ne pas ignorer les crimes et les violations massives commis contre les civils à Ghaza. Il a souligné que les actions de l’occupation sioniste reflètent une volonté continue de commettre des actes qualifiés de génocide et de provoquer des conditions de famine parmi la population civile. Le Centre euro-méditerranéen pour les droits de l’homme a publié quatre rapports détaillant la situation critique des prisonniers palestiniens libérés au cours des derniers mois, souvent hospitalisés en raison de tortures subies dans les prisons de l’entité sioniste. Ces rapports sont transmis aux ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne et à d’autres instances internationales pour documenter les violations flagrantes perpétrées par l’occupation sioniste. Rami Abdu a également critiqué la réaction timide de la communauté internationale face aux souffrances des prisonniers palestiniens, comparant cette attitude à l’attention soutenue accordée aux prisonniers de l’occupation sioniste. Il a rappelé que de nombreux cas documentés attestent des exécutions et des décès causés par la torture dans les prisons de l’occupation sioniste. Depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023, l’entité sioniste continue ses attaques contre la bande de Ghaza, en dépit des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat. Les actions militaires de l’entité sioniste défient également les ordres de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a demandé la fin de l’invasion de Rafah et des mesures pour prévenir les actes de génocide, ainsi que pour améliorer la situation humanitaire désastreuse dans la région. En réponse à ces violations graves, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a exigé des mandats d’arrêt contre plusieurs responsables de l’entité sioniste pour «crimes de guerre» et «crimes contre l’humanité» à Ghaza, une demande jusqu’à présent ignorée par l’entité sioniste. Cette situation souligne l’urgence d’une action internationale ferme pour mettre fin aux abus perpétrés contre les civils palestiniens et pour garantir la protection des droits humains fondamentaux dans la région.

Sonia H.