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mardi, mars 25, 2025

L’Europe veut-elle une guerre ?

Malgré la fin des exercices militaires russes aux portes de l’Ukraine, l’hystérie continue. Les Occidentaux mettent en doute la réalité de ce retrait qui flirte selon leur imaginaire avec une tactique guerrière qui obéit à un agenda de guerre.

L’Europe et ses alliés, les Etats-Unis, le Canada et le Japon, maintiennent qu’une invasion de l’Ukraine reste imminente, et ce pour justifier une escalade militaire de l’Otan dont Moscou s’inquiète de son côté.

Les bruits de bottes et des chars à l’Est ukrainien laissent croire que l’envoi des troupes n’a qu’un synonyme : la guerre ! Mais qui des Etats-Unis ou de l’Europe, veut cette guerre ?

La France, prônant une Europe forte, s’adonne à l’exercice du gonflement constant de la conscience publique en accroissant les tensions entre l’Ukraine et la Russie. L’escalade c’est aussi dans les discours des menaces et des histoires effrayantes.

La responsabilité incombe aussi à la France qui souffle sur les braises des campements se dirigeant jusqu’à la limite de la guerre recherchée accusant Moscou qui use de son droit souverain de déplacer son armée sur son propre territoire pour renforcer ses frontières par des soldats supplémentaires.

Au moment où la diplomatie russe a encore réitéré n’avoir aucune intention d’envahir l’Ukraine, les alliés invitent Antony Blinken à venir à l’Onu pour faire comprendre au monde qu’ils font tout ce qui est possible pour «empêcher une guerre».

Il est aisé de déduire qu’en retard d’une guerre, l’Europe veut un affrontement pour plusieurs raisons : d’abord démontrer une suprématie telle prêchée par Macron, relancer parallèlement son économie ralentie deux ans durant par la pandémie et ce en réactivant l’industrie de l’armement. L’Europe veut une guerre pour en cacher une autre, celle de lutte perdue dans la gestion du coronavirus.

Pour panser les plaies causées par la maladie, France, pays locomoteur, se trouve ainsi dépassée par Cuba, l’Iran, l’Afrique du Sud et la Corée du Sud. Pour la France, une guerre cache les ratés d’Emmanuel Macron et fera oublier sa faillite économique. Elle détournera l’opinion publique des revers politiques subis par l’Elysée face à l’Algérie et au Mali ainsi que son fiasco au Sahel. 

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