Les enseignants de demain seront-ils des robots ?

Révolution technologique

0

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie en constante évolution qui est de plus en plus utilisée dans divers secteurs, y compris l’éducation. Alors que l’IA continue de se développer, certaines personnes se demandent si cette technologie pourrait remplacer les enseignants traditionnels dans les salles de classe. En effet, le secteur de l’éducation repose principalement sur le
savoir et la transmission, des tâches que l’IA est capable de remplir. Il est même possible d’envisager des IA ayant un visage grâce à l’utilisation des projections holographiques.
Les programmes d’IA peuvent fournir un enseignement personnalisé adapté à chaque élève en utilisant des algorithmes de reconnaissance vocale et de traitement du langage naturel pour comprendre et répondre aux besoins individuels de chaque élève. Les programmes d’IA peuvent également surveiller la participation et la performance de chaque élève en temps réel et fournir des
commentaires pour les aider à s’améliorer. De plus, l’IA a la capacité de simuler des situations de groupe pour encourager la collaboration et le travail d’équipe entre les élèves. Cependant, malgré les avantages potentiels de l’IA dans l’éducation, remplacer complètement les enseignants humains par des programmes d’IA n’est pas réaliste. Les enseignants jouent un rôle crucial dans l’éducation des élèves, en offrant des interactions sociales et émotionnelles importantes qui ne peuvent être reproduites par des programmes d’IA. Dans un futur proche, les salles de classe traditionnelles seront remplacées par des salles de classe virtuelles où les élèves se connecteront à distance via des dispositifs connectés. Des programmes d’IA sophistiqués seront utilisés pour fournir un
enseignement hautement personnalisé adapté à chaque élève en utilisant des algorithmes de reconnaissance vocale et de traitement du langage naturel. Les programmes d’IA pourront surveiller la participation et la performance de chaque élève en temps réel et fournir des commentaires pour les aider à s’améliorer. Les programmes d’IA auront également la capacité d’enseigner des compétences sociales et de pensée critique en simulant des situations de groupe et en encourageant la collaboration et le travail d’équipe entre les élèves. Bien que, certains s’inquièteront que cette méthode d’enseignement puisse priver les élèves de l’expérience émotionnelle et de la rétroaction
constructive que seul un enseignant humain peut fournir, de nombreux établissements d’enseignement continueront de mettre en œuvre des programmes d’IA pour améliorer l’efficacité et la qualité de l’éducation. De plus, l’idée que les robots vont remplacer les professeurs dans les ,années à venir, n’est plus de la science-fiction. Des études montrent que les systèmes automatisés
pourraient réduire jusqu’à 20 % le temps que les enseignants passent à des tâches administratives, leur permettant ainsi de se concentrer sur un accompagnement plus qualitatif des élèves. Nous voyons une myriade d’applications éducatives utilisant l’IA pour offrir des expériences d’apprentissage interactives. À titre d’exemple, les plateformes comme « Khan Academy » utilisent
des algorithmes pour guider les élèves dans leurs progrès en mathématiques. Et ce n’est là qu’un début. L’un des plus grands avantages de l’intégration de la robotique dans l’éducation est sa capacité à fournir un accès équitable à des ressources éducatives de haute qualité. Sur le plan pratique, cela signifie, des tailles de classe plus flexibles, des ressources éducatives extrêmement
personnalisées et un suivi continu et instantané des progrès des élèves. Malgré ces avantages, certaines limites subsistent. Les robots manquent encore de la compréhension émotionnelle nécessaire pour gérer les nuances relationnelles dans une salle de classe. Ils ne seront jamais capables de remplacer totalement l’empathie humaine qui caractérise un bon enseignant. De plus, il y a des préoccupations légitimes autour de la sécurité et de la confidentialité avec l’usage des données des élèves.
Sarah Taleb