La coopération entre l’Algérie et l’Allemagne est réactivée notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de la santé.
De « grands projets » de partenariat en perspective entre les deux pays, que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis sur la table le potentiel algérien dans les énergies renouvelables, dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, rappelant ainsi le projet Desertec.
Il a affirmé, à ce propos, que « Il y a (…) beaucoup de potentiel dans les énergies renouvelables. Avec l’aide de l’Allemagne, nous pourrions approvisionner l’Europe en énergie solaire ». Tebboune précise que « l’Allemagne est un modèle pour nous à bien des égards ». L’autre secteur où les Allemands peuvent aussi aider l’Algérie est celui de la santé. Dans ce domaine, il est prévu la construction d’un grand hôpital à Alger. Il dira : « Je voudrais que nous construisions ensemble un grand hôpital à Alger. Un établissement qui couvre toutes les spécialités de la médecine ». Et d’ajouter que l’Algérie serait disposée à financer une « grande partie » de ce projet.
Pour rappel, en juin dernier, une rencontre algéro-allemande sur les opportunités d’investissement et de partenariat dans le secteur de l’énergie s’est déroulée en visioconférence. A cette occasion, l’ambassadeur d’Algérie en Allemagne, Noureddine Aouam, avait évoqué « la taille intrinsèque du marché algérien, avec une population dont le niveau de vie est supérieur à celui des autres pays de la région, tandis qu’en deuxième lieu, sa proximité géographique de l’Europe dont elle est un important partenaire, qui a toujours honoré ses engagements, en particulier dans le domaine de l’énergie» ajoutant que l’Algérie est la porte d’entrée naturelle vers l’Afrique. Ladite rencontre, organisée par l’Association d’amitié arabo-allemande (Dafg), a essentiellement tourné autour des opportunités d’investissement et de partenariat dans la fabrication locale des équipements et le développement des énergies renouvelables et dans les domaines de l’exploration et de la production d’hydrocarbures et de la pétrochimie.
Au sujet du Desertec, Pr Chems Eddine Chitour, alors ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, avait affirmé que « le projet n’a pas vu le jour parce que les banques ont refusé de le financer en raison de son coût d’investissement dépassant 450 milliards de dollars ».
R.N./APS