L’offensive des unités armées du Hamas, le 7 octobre à l’aube, dans la région sud des territoires occupés, a eu des conséquences fâcheuses et désastreuses pour l’occupant israélien. Outre les pertes humaines (le bilan provisoire est de 250 morts et 1700 blessés), son économie va pâtir de cette offensive, et ce, à tous les niveaux, les fréquentes attaques entraînant des interruptions dans les différentes activités économiques. Ainsi, les entreprises, les usines, les écoles et autres institutions pourraient cesser, temporairement, leurs activités. Ce qui causera un manque à gagner sans commune mesure. Les travailleurs, quant à eux, seront moins productifs à cause du stress, de l’anxiété et de la peur. Ce qui diminuera, sans conteste, la production dans les divers secteurs économiques.
Le premier secteur à être touché de plein fouet par ces événements est sans conteste celui du tourisme. Connu pour son industrie touristique, l’occupant sioniste a vu les touristes, dès le déclenchement des attaques par les unités armées du Hamas, interrompre leur séjour et affluer en masse vers les aéroports, comme l’ont montré les différentes images diffusées sur la Toile. Samedi, jour de l’attaque, 14% des vols programmés ont été annulés et 75% retardés, alors que certains vols, principalement ceux des compagnies Wizz et Ryanair, ont été détournés vers des vols alternatifs. Air France, Swiss International Air Lines, Transavia… ont suspendu leurs vols à destination de Tel-Aviv jusqu’au retour au calme. Ce qui induira forcément un manque à gagner énorme pour les professionnels du secteur de l’aviation.
Sur le plan de la défense, l’entité sioniste aura également du pain sur la planche. Connu pour être l’un des grands exportateurs d’armes, la fiabilité de son matériel militaire risque d’être remise en cause suite à l’attaque de la région sud des territoires occupés. Il devra ainsi investir d’importantes ressources financières dans le développement des systèmes de défense. Ce qui entraînera des coûts faramineux et mettra, surtout, une forte pression sur son budget, entraînant par là même une réduction importante dans les fonds des autres secteurs, comme l’éducation ou la santé.
Par ailleurs, les différentes attaques des unités armées du Hamas ont causé également la destruction de diverses infrastructures dans cette région. Ce qui poussera l’occupant sioniste à investir dans la reconstruction de tout le bâti qui a été détruit et endommagé. Des coûts qui seront très élevés et nécessiteront un investissement à long terme.
Le secteur agricole est également touché par cette instabilité résultant des attaques palestiniennes. La région sud des territoires occupés est connue pour être une région agricole par excellence et tous ces bouleversements auront un impact négatif certain sur la production agricole.
Cette instabilité et toutes ces perturbations que vit l’occupant israélien affectera, à coup sûr, la confiance de ses partenaires économiques étrangers, car ces derniers hésiteront à investir dans un environnement économique et politique instable et perturbé. De plus, les conséquences économiques découlant de l’offensive de samedi dernier peuvent se faire sentir sur le long terme, car le processus de relèvement économique pourrait s’avérer long.
A. Idjer