Le Bureau du Conseil de la nation monte au créneau contre les déclarations du président français Emmanuel Macron. Dans un communiqué cinglant, l’institution parlementaire qualifie ces propos de « crime politique » révélateur d’une « hystérie anti-algérienne ».
Sous la présidence de Salah Goudjil, le Bureau considère ces déclarations comme une violation flagrante des règles diplomatiques et du principe de respect de la souveraineté des États. Il y voit une tentative de détourner l’attention des crises internes françaises à travers « des recyclages médiocres et des mises en scène vulgaires de positions de l’extrême droite ».
L’institution dénonce la transformation de certains milieux français et leurs relais médiatiques en « foyers de provocations » dans les relations bilatérales. Elle y décèle les signes d’une « faillite sans précédent du discours officiel français » et d’un « effondrement des institutions républicaines ».
Le communiqué rappelle que l’Algérie nouvelle, sous la direction du président Tebboune, a consolidé l’indépendance de ses décisions nationales tant politiques qu’économiques. Fidèle aux principes de Novembre, elle développe ses relations internationales tout en rejetant catégoriquement toute ingérence étrangère.
Le Bureau met en garde contre l’instrumentalisation des droits de l’homme comme prétexte d’intervention dans les affaires internes algériennes. Il affirme que la nation, qui a combattu le colonialisme « pendant de longues décennies », dispose de tous les moyens pour défendre sa souveraineté et préserver sa dignité.
Cette réaction institutionnelle ferme souligne la dégradation continue des relations algéro- françaises, dans un contexte où la mémoire coloniale et les questions de souveraineté restent des sujets particulièrement sensibles.
D.K
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