Le 34e Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), qui s’est tenu vendredi à Addis-Abeba au siège de l’Union africaine (UA), a été marqué par un large hommage rendu au président algérien Abdelmadjid Tebboune pour son engagement en faveur du développement du continent. Présidant les travaux du Sommet en qualité de président du Forum des chefs d’État et de Gouvernement du MAEP, M. Tebboune aune nouvelle fois démontré l’importance accordée par l’Algérie aux causes africaines.
Dans son allocution, le président sortant de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a souligné que l’Algérie figure parmi les quatre pays fondateurs du MAEP, témoignant ainsi de son implication historique dans les initiatives visant à renforcer la gouvernance et le développement durable sur le continent. Il a également mis en avant les réalisations positives du mécanisme continental, tout en appelant les États membres de l’UA à adhérer davantage au MAEP afin de consolider l’inclusion et le progrès économique. À ce jour, 44 pays sont engagés dans ce processus, mais l’objectif est d’étendre cette coopération à tous les États africains.
La directrice générale du MAEP, Marie-Antoinette Rose Quatre, a exprimé sa reconnaissance envers le président Tebboune pour ses efforts constants en faveur de l’Afrique. Elle a rappelé que malgré les défis rencontrés, le MAEP a pu organiser avec succès un sommet en présentiel après cinq années de perturbations. L’élaboration du plan stratégique du mécanisme, aligné sur
l’Agenda 2063 de l’UA, constitue une étape cruciale pour garantir un développement harmonisé et inclusif du continent. La gouvernance électronique a également été identifiée comme un levier essentiel pour stimuler la croissance africaine.
Les discours ont insisté sur la nécessité de promouvoir une bonne gouvernance pour résoudre pacifiquement les conflits en Afrique. La présidente du Panel d’éminentes personnalités du MAEP, Inonge Lewanika-Mbikusita, a plaidé pour une décennie axée sur la gouvernance efficace, capable de répondre aux multiples défis actuels : infrastructures sous-développées, services publics inefficaces, changement climatique et crises sanitaires. Elle a exhorté les dirigeants africains à œuvrer ensemble pour bâtir des institutions robustes et transparentes.
Un moment fort de ce Sommet a été l’annonce par le président Tebboune d’une contribution volontaire de l’Algérie d’un million de dollars pour soutenir le MAEP. Cette initiative a suscité une vague d’applaudissements et de remerciements de la part des participants. La ministre éthiopienne de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, a qualifié cette contribution de « très importante », encourageant d’autres pays à suivre l’exemple de l’Algérie. Lorenzo Astegiano, président du Forum national du MAEP au Mozambique, a lui aussi loué l’engagement algérien, affirmant que ce geste renforce considérablement les capacités
opérationnelles du mécanisme.
En conclusion, ce 34e Sommet illustre une nouvelle fois l’engagement de l’Algérie en tant que partenaire clé du développement africain. Grâce à ses actions concrètes et à sa vision stratégique, le pays continue d’inspirer les nations du continent à travailler main dans la main pour un avenir
plus prospère et durable. (R.E.K)