Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, hier, son engagement à lancer un dialogue national destiné à répondre aux défis internes du pays tout en consolidant les droits fondamentaux des citoyens. Dans un discours solennel devant les deux chambres du Parlement au Palais des Nations, M. Tebboune a affirmé que cette initiative serait à la hauteur des enjeux actuels
du pays, dans le cadre de ses engagements envers la classe politique et la Nation.
Le chef de l’Etat a souligné que cette étape marquait un tournant important dans la vie politique nationale. « La prochaine étape verra le lancement du dialogue politique auquel je me suis engagé, et qui sera à la hauteur des enjeux internes », a-t-il déclaré, mettant ainsi en lumière la volonté des hautes autorités du pays de créer un espace de discussion et de débat ouvert et constructif. Le président a
insisté, à ce propos, sur le fait que ce dialogue ne sera pas simplement une série de déclarations sans suite, mais qu’il doit être « profond et inclusif et non purement discursif ». Ce dernier point est essentiel dans le contexte politique actuel. Ainsi, le président s’engage à ouvrir un débat autour de toutes les questions, et prend la responsabilité de veiller pour que ce dialogue dépasse les
débats superficiels. La participation active de toutes les parties prenantes, y compris les partis politiques, les associations et les représentants de la société civile, sera donc cruciale pour garantir la légitimité et l’efficacité de cette démarche, dont les objectifs ont été énumérés succinctement. C’est dans ce sens que M. Tebboune a évoqué la nécessité de renforcer les droits fondamentaux des
citoyens à travers des réformes législatives. Il a précisé que le dialogue national visera à consolider ces droits à travers des lois établies par la Constitution et la loi organique relative aux partis politiques et aux associations. Ce cadre législatif a pour objectif de garantir les libertés politiques, tout en veillant à ce que les droits de chacun soient protégés dans le respect de la loi. Le président a rappelé son
engagement vis-à-vis de la classe politique, affirmant avoir promis l’ouverture d’un dialogue constructif pour « renforcer le front intérieur ». Selon lui, cette démarche se fera de manière « organisée », une approche qui semble viser à éviter les dérives et à garantir un environnement de débat productif et respectueux des principes démocratiques. Dans son discours, le président Tebboune a souligné que ce dialogue national ne se limiterait pas à une simple réunion de politiciens, mais qu’il devrait aussi viser à renforcer la cohésion sociale et nationale. Le renforcement du « front intérieur », que le président a mentionné, est perçu comme une réponse aux défis internes auxquels le pays fait face, notamment en matière de gouvernance, de développement économique et de préservation de la stabilité politique. Ce dialogue pourrait également permettre de mieux gérer les divergences politiques et sociales en créant un
cadre d’échange, tout en respectant les principes de la Constitution et des valeurs démocratiques. Dans ce contexte, la participation active de tous les secteurs de la société civile, de toutes les forces vives semble essentielle pour faire de ce dialogue un véritable moteur de réformes. L’engagement du président Abdelmadjid Tebboune en faveur d’un dialogue national inclusif et profond représente une étape décisive pour l’avenir politique et social du pays. Le succès de cette initiative dépendra de la capacité des différents acteurs à s’impliquer de manière constructive, tout en veillant à ce que les droits fondamentaux des citoyens soient respectés et renforcés. Les hautes autorités, de leur côté, semble déterminées à mener cette démarche de manière organisée et respectueuse des principes démocratiques. Dans un contexte de grands défis et d’attentes multiples, ce dialogue pourrait constituer la clé de voûte d’une nouvelle ère politique pour le pays, marquée par la réconciliation, la stabilité et le développement.
L. Hichem