Le président Tebboune a indiqué hier lors de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat que c’est une occasion de «célébrer l’esprit entrepreneurial et de soutenir l’innovation et la créativité de nos jeunes», aujourd’hui intégrés dans le mouvement qui «oriente notre pays vers la construction d’une économie diversifiée, ouverte et durable». Le chef de l’Etat a ajouté que l’organisation de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, avec la participation de plus d’un million de jeunes à travers tout le pays, «est un signe de la confiance de nos jeunes dans la volonté politique sincère et concrète de soutenir le monde de l’entrepreneuriat et des entreprises émergentes», afin de répondre aux nouveaux défis économiques, qui nécessitent un engagement total pour «réussir le pari de la transition vers une économie basée sur la connaissance», en fournissant un cadre organisationnel et juridique garantissant un environnement stimulant et stable. Parmi les premiers fruits de cette expérience réussie, plus de 2.000 entreprises ont obtenu le label d’entreprise émergente parmi 8.000 entreprises enregistrées. «Nous avons renforcé les succès réalisés dans ce domaine en créant le premier fonds public dédié aux entreprises émergentes, un mécanisme unique en son genre au niveau du continent africain. Ce fonds constitue un soutien public constant aux projets prometteurs, ce qui reflète notre vision qui valorise les compétences nationales et encourage les investissements dans le secteur privé par des incitations considérables et inédites» a tenu à rappeler le président Tebboune. «Comme en témoignent les données et les chiffres, nous avons engagé des réformes globales dans le secteur des petites entreprises, en adoptant une nouvelle approche qui s’éloigne progressivement de la culture de la rente qui a échoué dans les périodes précédentes» a-t-il encore préciséaffirmant que celacela passe par la réorganisation des organismes publics chargés du soutien aux «petites entreprises et par l’investissement dans l’accompagnement des porteurs de projets, en particulier par les universités et les instituts de formation, qui contribuent au développement de l’entrepreneuriat, en diversifiant les formes de soutien afin de ne pas limiter ce dernier au seul volet financier, mais en incluant également la formation, pour garantir des opportunités de succès et de pérennité». Ainsi, après quelques années d’expérience, «l’Algérie est devenue un modèle dans sa capacité à transformer des idées en réalité», dans un environnement propice à l’entrepreneuriat, affirme le chef de l’État qui souligne quecette réalité «nous permet d’apercevoir un avenir prometteur pour l’entrepreneuriat libre, qui connaît un large succès et une forte expansion. Nous l’avons soutenu par la loi du micro-entrepreneur», qui «permet à nos jeunes de s’inscrire en ligne», sans la nécessité de se déplacer pour obtenir le statut de micro-entrepreneur, et de bénéficier de nombreux avantages, notamment l’assurance sociale, un système fiscal préférentiel, et une comptabilité simplifiée.
Lancement d’un concours national pour les meilleures entreprises émergentes
«Ce nouveau dispositif a rencontré un grand succès, puisque plus de 20.000 micro-entrepreneurs ont obtenu leur carte en seulement quelques mois après son lancement» a révélé encore le chef de l’État, saluant dans la foulée cette avancée dans la promotion de cette catégorie. «Ainsi, notre espoir grandit et se renforce pour transformer les histoires de succès de nos jeunes en entreprises économiques de renommée internationale dans un avenir proche, par l’acquisition d’expériences, le partage des réussites, et la participation aux plus grands salons technologiques dans les pays développés. Cette dimension concrétise notre vision de l’importance de l’initiative et du courage, comme voie indispensable pour permettre à nos entrepreneurs de nouer des partenariats et des contrats à l’international et d’exporter leurs services et produits» , poursuit-il. En rappelant l’organisation de la Conférence africaine des entreprises émergentes tenue dernièrement en Algérie, le président Tebboune n’a pas caché sa satisfaction. «Il est source de satisfaction de constater qu’aujourd’hui, nous avons atteint ce niveau avec l’organisation de la Conférence africaine des entreprises émergentes, le plus grand événement continental dans son domaine, qui a ouvert de nouvelles perspectives pour les relations africaines, contribué au renforcement des partenariats économiques et scientifiques entre les jeunes du continent, et confirmé le leadership de l’Algérie en Afrique, ainsi que sa disponibilité à partager son expertise avec ses frères africains dans le domaine des entreprises émergentes». Aussi dit-il encore, l’Algérie aspire à devenir un pôle africain en matière de technologie et d’innovation, grâce à la dynamique des entreprises émergentes. Nous croyons fermement que le chemin vers le développement économique souhaité commence par la confiance de l’État en ses jeunes et par l’exploitation de leurs capacités pour leur permettre de participer activement au changement et d’être partie prenante dans le développement national. À cet égard, j’ai décidé de lancer un concours national pour les meilleures entreprises émergentes, afin de célébrer les réalisations des jeunes dans la nouvelle Algérie, terre d’accueil de vos ambitions. Je vous invite, en cette occasion, à continuer à saisir les opportunités disponibles dans votre pays, en relevant les défis avec persévérance et détermination».
S.F