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mardi, février 18, 2025

Le plan de développement actualisé à 25,5 milliards de dinars

 Le directeur général du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba), Lotfi Manaâ, a révélé, qu’afin de redresser la situation financière du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba),  l’Etat a revu à la hausse  l’enveloppe financière consacrée à  la deuxième phase du plan de développement, estimée à 25,5 milliards de dinars. 

Lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, Lotfi Manaâ a affirmé que la première phase du plan de développement d’El Hadjer a couté  pas moins de 40 milliards de dinars sur une enveloppe globale de 60 milliards de dinars. Précisant que «nous avons pu se lancer dans la deuxième phase du plan de développement,  grâce à soutien financier de l’Etat, qui est passé de 20 à 25,5 milliards de dinars ».
Sur une question relative aux différentes réunions organisées entre les responsables du Complexe d’El Hadjar et le ministère de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, l’invité de la chaine 2 a souligné que « grâce aux orientations du ministre de l’industrie, nous sommes aujourd’hui dans une situation relativement stable ».

Il a affirmé que  « l’activité du complexe commencé à reprendre ce qui nous a permet de s’autofinancer, et de payer graduellement nos dettes, évaluées à 23 milliards de dinars», soulignant que «cela ne l’a pas empêché de prendre certaines mesures pour mettre à jour, notre feuille de route  afin d’augmenter le volume de production, d’améliorer la qualité et de diversifier notre gamme de produits ».

Concernant les objectifs fixés à travers ce plan de relance, Lotfi Manaâ a estimé que  «notre but principal est d’atteindre une production annuelle de 800 000 tonnes de fer et d’acier, mais pour le moment, nous sommes à 60% de notre plan tracé, et cela en raison de la Covid-19 qui nous a freinés, et vu aussi qu’on a dû nous tourner vers la production d’oxygène,  afin de répondre en urgence à la demande des structures hospitalières».

Il a ainsi  justifié la hausse du prix du fer sur le marché national par l’augmentation de la matière première à l’international. Il a cité l’exemple du charbon, dont le prix est passé de 300 dollars la tonne en février dernier à 650 dollars actuellement.

N. A.

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