Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, annonce un arsenal réglementaire pour protéger le réseau routier national. Face à l’Assemblée populaire nationale, il détaille les nouvelles mesures visant à mettre fin au creusement anarchique et à la prolifération incontrôlée des ralentisseurs.
Le nouveau décret exécutif impose une caution de garantie avant tous travaux sur la voirie. Cette somme, représentant le coût de remise en état, devra être versée par les intervenants (assainissement, électricité, gaz, fibre optique) avant le moindre coup de pioche.
Des normes techniques strictes
Un cahier des charges précis encadrera :
- Les procédures de creusement
- Les méthodes de tranchée
- Les conditions de remise en état
- La réparation des dommagescollatéraux
Une circulaire interministérielle, élaborée avec le ministère de l’Intérieur, définira les procédures d’installation des ralentisseurs. L’objectif est d’éradiquer leur multiplication anarchique sur le réseau routier.
Les grands chantiers en cours
Le ministre a également fait le point sur plusieurs projets :
- L’étude de la liaison Ain Skhouna-Rogassa (60 km)
- La route El Meniaa-Ghardaia en cours de régularisation
- Le dédoublement Boussaada-El Hamel avancé à 55%
- La rocade nord de Bouinane réalisée à 35%
Ces nouvelles dispositions témoignent de la volonté gouvernementale de préserver le patrimoine routier national. L’accent mis sur la responsabilisation des intervenants et la normalisation des équipements de sécurité marque un tournant dans la gestion du réseau routier algérien.
A.D.