Le Directeur général des Douanes algériennes, le Général-major Abdelhafid Bakhouche, a pris part, ce vendredi à Accra (Ghana), à la 8e réunion des Directeurs généraux des Douanes de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), selon un communiqué de la Direction générale des Douanes (DGD).
La réunion, qui s’est tenue au siège du Secrétariat général de la ZLECAf, a abordé plusieurs sujets cruciaux liés aux opérations douanières dans cette zone. Parmi les points clés, l’élaboration de la version finale du Titre de passage en Douanes (TPD) et l’examen des questions en suspens concernant le certificat d’origine électronique ont été discutés.
Le communiqué précise également que les rapports des différents comités de la ZLECAf, notamment celui de la 8e réunion du Sous-Comité sur la facilitation des échanges, la coopération douanière et le transit, tenue du 6 au 8 août, ont été passés en revue. Cette réunion avait précédé celle des Directeurs généraux.
Par ailleurs, les participants ont examiné les questions de mise en œuvre liées aux annexes 3 et 8 de l’accord, et ont souligné l’importance d’établir un cadre réglementaire pour la coopération douanière et l’assistance administrative.
Il est rappelé que l’Algérie a ratifié l’accord de création de la ZLECAf, signé le 21 mars 2018 à Kigali (Rwanda), en vertu du décret présidentiel n°21-133 du 5 avril 2021.
Pour rappel, lors de son allocution, lue par le Directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Hocine Zaoui, à l’occasion d’un Forum sur l’Investissement en Algérie, Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, avait souligné l’importance de l’intégration du commerce intra-africain dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) comme un levier essentiel pour stimuler les économies du continent. Le ministre a insisté sur la nécessité d’une application rigoureuse de l’accord de libre-échange, accompagnée de réformes économiques visant à améliorer le climat des affaires en Afrique.
M. Zitouni avait également évoqué la nouvelle loi algérienne sur les investissements, conçue pour favoriser la coopération avec les partenaires étrangers, en particulier africains, et pour ouvrir de nouvelles opportunités aux investisseurs. Cette loi vise à faciliter la transition de la production à l’exportation, tout en assurant un accompagnement pour les entreprises étrangères en matière de transfert de bénéfices.
Selon le ministre, la ZLECAF représente plus qu’un simple accord commercial ; elle incarne une vision commune pour renforcer les liens entre les pays africains. Il a notamment mis en avant les richesses naturelles de l’Afrique, telles que les ressources en énergie verte et en minéraux, qui pourraient être exploitées pour impulser le développement industriel du continent.
Omar Rekkache, Directeur général de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), avait affirmé que le cadre juridique algérien en matière d’investissement répond aux principes de bonne gouvernance et se conforme aux normes internationales. Il a également souligné le rôle de l’Algérie en tant que porte d’accès à l’Afrique, prête à assumer pleinement son rôle de puissance économique au service du continent.
Sonia.H